Commenttransmettre son passĂ©, son histoire, sa culture ? Parcours du personnage de Caliban Une TempĂȘte A.Cesaire Lire la suite IdentitĂ© et diversitĂ© Pistes de 04octobre 2016 ( #Bac Pro 1ere, #Bac Pro Tle, #Bac Pro 2nde, #BTS, #DĂ©buter la 1ere annĂ©e en espagnol) C'est la question qu'a posĂ© Fatima Ă  ses Ă©lĂšves de 1Ăšre: ÂżAprender un idioma es sĂłlo aprender vocabulario y gramĂĄtica? Lireaussi : ENTRETIEN. Grand oral du bac : les conseils d’un pro. Le quotidien Le Parisien vient mĂȘme de publier, mercredi 29 juin 2022, les perles du bac de philo. On peut par exemple y lire Lesalaire d’un professeur agrĂ©gĂ©. Une fois titularisĂ©, un professeur agrĂ©gĂ© dĂ©butant gagne 2334 euros brut mensuels. En fin de carriĂšre, son salaire peut atteindre les 4555 euros bruts LavitalitĂ© de son regard est un don prĂ©cieux : elle lui permet de transmettre l'hĂ©ritage de sa longue expĂ©rience de vie et de foi, avec la luciditĂ© nĂ©cessaire. MoĂŻse voit l'histoire et retransmet l’histoire ; les vieillards voient l'histoire et retransmettent l'histoire. Une vieillesse Ă  laquelle est accordĂ©e cette luciditĂ© est un don prĂ©cieux pour la gĂ©nĂ©ration Elleavait 19 de moyenne habituellement, Ă©tait 2e au concours gĂ©nĂ©ral, a intĂ©grĂ© normale sup, 1ere Ă  l'agreg ensuite. Elle avait demandĂ© sa copie et vu qiue le correcteur trouvait son propos confus, etc. Bref le prof Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. ça ne l'a pas empĂȘchĂ©e d'avoir son bac, avec mention bien, et d'intĂ©grer une prĂ©pa. Progressionfrançais bac pro. Enseignement de l'Ă©criture, bibliographie. Travaux antĂ©rieurs (2004-2011) Recherche. Recherche Specifique Recherche avancĂ©e Info. Programme de bacpro terminale français programme. Home; Themes; Blog; Location; About; Contact AudĂ©but, on Ă©crit pour soi, pour se faire du bien, parce que l’on en a envie. Mais en rĂ©alitĂ©, on Ă©crit toujours pour quelqu’un, pour ĂȘtre lu. Si prendre la plume permet de se lĂącher, d’ĂȘtre crĂ©atif, on a aussi envie d’ĂȘtre compris. J’espĂšre d’ailleurs que l’écriture peut, dans un deuxiĂšme temps, crĂ©er le dialogue. Commenttransmettre son histoire, son passĂ©, sa culture ? La transmission est au cƓur de cette interrogation : nombreux sont les Ă©crivains qui ont entrepris une quĂȘte identitaire, xX31U. Le courant Georges Orwell se reconnaĂźt politiquement dans le courant rĂ©volutionnaire et anti-stalinien. Ses Ɠuvres parfois considĂ©rĂ©es comme relevant de la science-fiction, mais Orwell s'appuie en rĂ©alitĂ© sur des formes imaginaires pour mieux dĂ©noncer la rĂ©alitĂ©. La Ferme des Animaux est une fable animaliĂšre qui vise Ă  critiquer le systĂšme communiste les animaux, exploitĂ©s comme le prolĂ©tariat, dĂ©cide de se rebeller et organise une rĂ©volution pour prendre le pouvoir aux hommes. Les personnages de La Ferme des animaux Chacun des personnages de la fable renvoie Ă  une personnalitĂ© Jones le patron fermier reprĂ©sente les capitalistes. Il exploite les animaux jusqu'Ă  la mort, et a droit de vie et de mort sur eux. C'est contre lui que les animaux de la ferme finissent par se cochons Boule Neige et NapolĂ©on les deux chefs qui rĂ©organisent la sociĂ©tĂ© aprĂšs l'expulsion du fermier. Les deux leaders sont de tempĂ©rament opposĂ© NapolĂ©on, brutal et violent, renvoie Ă  Staline. Comme le dictateur, il trahit ses idĂ©aux d'Ă©galitĂ© et finit par se comporter comme les humains. Boule de neige, courageux et brillant, pourchassĂ© par NapolĂ©on lorsque celui-ci prend le pouvoir renvoie Ă  LĂ©nine de l'Ancien l'autre cochon Ă  la tĂȘte du parti rĂ©volutionnaire est une allĂ©gorie de Karl Marx, et plus gĂ©nĂ©ralement des thĂ©oriciens du espĂšce animale renvoie Ă©galement Ă  une catĂ©gorie d'homme les hommes sont les patrons, les chiens la police, les chevaux les militants, les moutons la masse....Comparez La Ferme des animaux - au Fables de La Fontaine comme le cĂ©lĂšbre moraliste français, George Orwell dĂ©nonce les travers humains en mettant en scĂšne des animaux. Il fait ressortir de chaque espĂšce un trait qui correspond particuliĂšrement aux caractĂšres des hommes qu'il entend critiquer. - RhinocĂ©ros d'EugĂšne Ionesco, qui dĂ©nonce Ă©galement, Ă  travers des animaux, la montĂ©e des totalitarisme et les comportements humains face aux Ă  Sa MajestĂ© des mouches de William Golding, oĂč Ă  la place d'animaux, ce sont des enfants que l'on voit reproduire les schĂ©mas sociaux des qui tue sur La Ferme des animaux "Orwell dĂ©nonce dans sa fable un systĂšme communiste vouĂ© Ă  se transformer en dictature".Dans le rĂ©cit, les animaux - allĂ©gorie du prolĂ©tariat - las de se faire exploiter par les capitalistes, organisent donc une rĂ©volution afin de les chasser. Seulement, cela ne suffit pas. Une fois la classe dominante expulsĂ©e, il faut trouver un systĂšme viable, car vivre en toute Ă©galitĂ© ne s'improvise pas. NapolĂ©on, l'un des leaders de la rĂ©volution, s'impose alors par la force, la propagande et des exĂ©cutions, exactement comme Staline l'a fait en Russie. Anti-staliniste convaincu, Orwell a prĂ©cisĂ©ment Ă©crit cette fable pour dĂ©noncer le totalitarisme film Ă  voir en complĂ©ment La Ferme des animaux a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma par John Stephenson en 1999. Voici la bande-annonce du film Les citations importantes de La Ferme des animaux "L'homme est la seule crĂ©ature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'Ɠufs, il est trop dĂ©bile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tĂąches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus." "1. Tout deuxpattes est un Tout quatrepattes ou tout volatile, un Nul animal ne portera de vĂȘtements4. Nul animal ne dormira dans un Nul animal ne boira d' Nul animal ne tuera un autre Tous les animaux sont Ă©gaux." "Tous les animaux sont Ă©gaux mais certains sont plus Ă©gaux que d'autres.""Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon Ă  l'homme et de l'homme au cochon, et de nouveau du cochon Ă  l'homme ; mais dĂ©jĂ  il Ă©tait impossible de distinguer l'un de l'autre."Les grands thĂšmes de La Ferme des animaux - La rĂ©volution et la dictature aprĂšs la rĂ©volution contre la classe qui les exploite, les cochons dĂ©tournent la dĂ©mocratie Ă  leur profit et manipulent les masses d' Le socialisme Orwell en montre les dĂ©rives. A force de rechercher l'Ă©galitĂ©, on finit par dĂ©truire la sociĂ©tĂ©, car des hiĂ©rarchies naturelles se forment et le pouvoir n'a plus aucune L'asservissement de l'homme En dehors de quelques exceptions, les hommes n'opposent pas de rĂ©sistance et finissent par se laisser asservir. Orwell, qui utilise des animaux pour reprĂ©senter les hommes, pose Ă©galement une autre question qu'est-ce qui diffĂ©rencie les hommes des animaux, si ceux-ci ne parviennent pas Ă  trouver un systĂšme qui ne soit pas basĂ© sur la force et la violence ?L'argument Ă  Ă©viter quand on parle de La Ferme des animaux "Orwell montre Ă  quel point les animaux peuvent ĂȘtre intelligents en les faisant agir comme des hommes."Ce n'est pas du tout le propos. Orwell utilise met en scĂšne des animaux dans la tradition de l'apologue, et attribue Ă  chaque animal une portĂ©e symbolique. La ferme permet bien de reconstituer la sociĂ©tĂ© des hommes, car chaque couche de la sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par une espĂšce mieux rĂ©viser, retrouvez aussi Argumentation, ce qu'il faut connaĂźtre pour le bacEt notre dossier spĂ©cial bac français ! derniĂšre mise Ă  jour 03 avril 2009Ă  lire aussi Michel Leeb son coup de gueule contre les “enfoirĂ©s qui abandonnent leurs animaux” pendant l’étĂ© ! Kurt Zouma le footballeur violent avec les animaux vient d’ĂȘtre puni
 et c’est costaud ! Objectif Savoir quels rĂŽles jouent les mĂ©moires dans la construction de l’histoire. Savoir comment l’historien utilise le mĂ©moire pour connaĂźtre le passĂ©. Points clĂ©s Le passĂ© peut se rappeler aux sociĂ©tĂ©s sous un aspect subjectif, Ă©motionnel et sĂ©lectif, c’est ce que l’on appelle la mĂ©moire ou plutĂŽt les mĂ©moires d’un Ă©vĂ©nement. Au cours du XXe siĂšcle, l’utilisation de la mĂ©moire par les historiens est devenue un enjeu majeur dans la connaissance de l’histoire. 1. Histoire et mĂ©moire, deux outils pour transmettre le passĂ© a. La mĂ©moire, les mĂ©moires un passĂ© qui ne passe pas Le passĂ© peut se rappeler aux sociĂ©tĂ©s sous un aspect subjectif, Ă©motionnel et sĂ©lectif, c’est ce que l’on appelle la mĂ©moire ou plutĂŽt les mĂ©moires d’un Ă©vĂ©nement. Il y a autant de mĂ©moires que de groupes d’individus, et cette vision du passĂ© ne retient que des fragments de l'Ă©vĂ©nement selon l’intĂ©rĂȘt, l’enjeu ou l’émotion suscitĂ©e. Certaines mĂ©moires vivantes de guerres et de conflits ont disparu avec la mort des derniers survivants. C’est le cas des tĂ©moins de la PremiĂšre Guerre mondiale. Pour ce qui est de la Seconde, les derniers tĂ©moins sont en train de disparaĂźtre Ă  leur tour. BientĂŽt, le tĂ©moignage direct de ce conflit aura disparu. Pour que la mĂ©moire se perpĂ©tue des commĂ©morations sont organisĂ©es autour de lieux de mĂ©moire. Elles prennent l’aspect de cĂ©rĂ©monies officielles dans lequel se retrouvent des responsables politiques, des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile unis dans le devoir de mĂ©moire. Ces moments mĂ©moriels se dĂ©roulent autour de lieux de mĂ©moires qui cĂ©lĂšbrent le passĂ© et rendent hommage aux victimes. La France et l’Europe comportent de nombreux lieux de mĂ©moire qui sont autant de cicatrices mal refermĂ©es desquelles s’échappent les cris des disparus. Exemple En rĂ©gion parisienne, Le Mont ValĂ©rien, oĂč de nombreux rĂ©sistants ont Ă©tĂ© fusillĂ©s par les nazis, est devenu un lieu de mĂ©moire. La cĂ©lĂ©bration des mĂ©moires peut donner lieu Ă  des conflits mĂ©moriels. Avec la multiplication des mĂ©moires, des groupes s’opposent et accusent les autoritĂ©s ou les mĂ©dias de favoriser une mĂ©moire plutĂŽt qu’une autre. b. L'histoire la science face Ă  l'Ă©tude du passĂ© Le passĂ© peut ĂȘtre Ă©tudiĂ© de maniĂšre plus objective et scientifique, sans prendre parti, en Ă©tudiant l'Ă©vĂ©nement dans sa globalitĂ©. Cette Ă©tude du passĂ© s’appelle l’Histoire. Cela reste difficile car la discipline historique est une science humaine et reste confrontĂ©e Ă  la sensibilitĂ© du chercheur. L’historien se nourrit pour construire son rĂ©cit des mĂ©moires. Elles constituent un tĂ©moignage prĂ©cieux, direct et sensible. Il joue le rĂŽle de collecteurs de mĂ©moires. Celles-ci constituent un document historique qui vient s’ajouter aux autres outils qui permettent au chercheur d’écrire l’histoire comme les archives par exemple. Toutefois cette source utilisĂ©e pour connaĂźtre le passĂ© est bien plus sensible car elle est subjective. En effet, il s’agit de transformer des tĂ©moignages souvent difficiles de survivants ou de tĂ©moins des menĂ©es gĂ©nocidaires du XXe siĂšcle en un rĂ©cit objectif et prĂ©cis. Ainsi, dans son documentaire Shoah 1985, Claude Lanzmann collecte plus de 9 heures de tĂ©moignages sur les survivants et les tĂ©moins de la Shoah dans l’Est de l’Europe. Il recueille les mĂ©moires des derniers tĂ©moins en 1979, avant leur disparition. Les historiens doivent utiliser cette documentation pour faire progresser la connaissance scientifique du gĂ©nocide des juifs de l’est-europĂ©en, comme ceux de Pologne, dont 99 % de la population a disparu. Ces deux modes de connaissances du passĂ© se croisent, se nourrissent l’une et l’autre et parfois s’opposent. Shoah Terme hĂ©breu signifiant catastrophe », utilisĂ© en France depuis un documentaire de Jacques Lanzmann en 1985 ; il Ă©voque le gĂ©nocide subi par les Juifs pendant la seconde guerre mondiale. On estime entre 5 et 6 millions le nombre de morts. D’autres mots sont aussi employĂ©s pour cette tragĂ©die holocauste, gĂ©nocide juif, solution finale. 2. Les violences de masse et les pratiques gĂ©nocidaires du XXe siĂšcle L’utilisation de la mĂ©moire par les historiens est devenue un enjeu majeur dans la connaissance de l’histoire au XXe siĂšcle. La multiplication des massacres de masses, la brutalisation des forces armĂ©es pendant les guerres mondiales et les trois gĂ©nocides reconnus du siĂšcle font de la mĂ©moire un tĂ©moignage, un outil de connaissance du passĂ© en donnant la parole aux victimes et aux tĂ©moins. Les populations civiles paient un lourd tribut lors des guerres et conflits. La guerre n’est plus uniquement rĂ©servĂ©e aux militaires mais se tournent contre les populations non combattantes. Elles deviennent un enjeu et une cible pour les gouvernements. La terreur devient une arme, il s’agit de frapper Ă©galement des cibles civiles afin d’écraser l’adversaire et ce qu’il reprĂ©sente. Des groupes entiers sont visĂ©s, la notion de crimes gĂ©nocidaires apparaĂźt avant mĂȘme la PremiĂšre Guerre mondiale. GĂ©nocide Massacre systĂ©matique d'un peuple pour l'Ă©liminer totalement. a. Le massacre des HĂ©rĂ©ros et des Namas Les HĂ©rĂ©ros et Namas sont les premiĂšres victimes de pratiques gĂ©nocidaires menĂ©es par les Allemands dans l’actuelle Namibie, lors de la conquĂȘte coloniale. En 1904 les colons et l’armĂ©e allemande rencontrent une forte rĂ©sistance des populations locales dans leur entreprise de spoliation de territoires et d’exploitation des ressources du pays. La violence de l’armĂ©e se traduit par des massacres de masse Ă  l’encontre des populations qui aboutit Ă  l’extermination d’environ 80 % du groupe hĂ©rĂ©ros et 50 % de l’ethnie Namas. Ces groupes meurent par les armes, la faim et les mauvais traitements. Les Allemands massacrent sans distinction enfants, hommes et vieillards. Des camps de concentration sont créés pour parquer les populations et en rĂ©duire le nombre. Des mĂ©decins pratiquent des expĂ©riences mĂ©dicales qui annoncent la barbarie nazie dans les camps du IIIe Reich. Le tout est guidĂ© par une idĂ©ologie racialiste qui perçoit ces groupes comme des indigĂšnes non civilisĂ©s et infĂ©rieurs aux peuples europĂ©ens. C’est un avant-goĂ»t des actions gĂ©nocidaires Ă  venir. b. La PremiĂšre Guerre mondiale et le concept de brutalisation des sociĂ©tĂ©s La premiĂšre partie du XXe siĂšcle est marquĂ©e par la guerre moderne, celle qui touche les populations civiles en ayant recours Ă  des outils industriels. La PremiĂšre Guerre mondiale inaugure un cycle de violences qui se perpĂ©tue tout au long du siĂšcle. Plus de dix millions de personnes meurent dans ce conflit, appelĂ© dans les annĂ©es 1920 la Grande Guerre. Jamais dans l’histoire un affrontement armĂ© n'a Ă©tĂ© aussi violent et meurtrier. Les armĂ©es, emportĂ©es dans une spirale meurtriĂšre, utilisent tous les moyens disponibles pour annihiler l’adversaire. Celui-ci est dĂ©shumanisĂ© par la propagande, taillĂ© en piĂšce par l’armement, humiliĂ© dans la dĂ©faite. Les historiens utilisent le terme de brutalisation ou de barbarisation pour qualifier cette violence anormale, mĂȘme en temps de guerre. La Grande Guerre constitue un moment de violence inĂ©dit dans l’histoire des conflits puisque c’est en pleine guerre que les Ottomans entreprennent d’attaquer les populations armĂ©niennes de l’Empire. ConsidĂ©rĂ©es comme proches des occidentaux, les chrĂ©tiens d’ArmĂ©nie sont la cible d’exactions et de massacres de masse par les turcs Ă  partir de 1915. AssassinĂ©s, dĂ©portĂ©s dans des rĂ©gions dĂ©sertiques ou les civils meurent de faim et de soif, prĂšs d’un million de personnes sont assassinĂ©es alors que dans le mĂȘme temps, les soldats meurent en masse dans les tranchĂ©es qui s’étirent de l’Europe occidentale au front d’Orient. c. La Seconde Guerre mondiale, une guerre d'anĂ©antissement La Seconde Guerre mondiale marque l’apogĂ©e des actions gĂ©nocidaires commis contre les civils. Les populations deviennent la cible des systĂšmes totalitaires. Ces rĂ©gimes implacables s’engagent dans des massacres sans nom emportĂ©s dans leur idĂ©ologie destructrice et profitant du chaos de la guerre pour transgresser toutes les rĂšgles internationales. Avec l’invasion de l’Est de l’Europe, le rĂ©gime criminel nazi mĂšne des opĂ©rations de grande ampleur qui ont pour but de faire disparaĂźtre des groupes entiers de population. Les Slaves, les Tziganes et les Juifs deviennent des groupes cibles vers lesquelles se concentrent des actions d’une violence extrĂȘme. À la confĂ©rence de Wannsee, en janvier 1942, les responsables nazis dĂ©cident de la solution finale du problĂšme juif ». La dĂ©cision est prise de faire disparaĂźtre l’intĂ©gralitĂ© de la population juive europĂ©enne. Le plus grand gĂ©nocide de l’histoire se met en marche, les populations civiles sont mĂ©ticuleusement exterminĂ©es en suivant un processus industriel. C’est la Shoah, qui massacre par balles, par gaz, par la privation de nourriture plus de 6 millions de personnes en l’espace de 6 ans. 3. Juger, condamner et rĂ©parer le rĂŽle de la justice internationale Les actions gĂ©nocidaires depuis 1945 et les procĂšs de Nuremberg qui condamnent les responsables du IIIe Reich pour crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ© retiennent dĂ©sormais l’attention de la communautĂ© internationale. Dignitaires nazis lors des ProcĂšs de Nuremberg, 1945-1946 © Look and Learn / Bridgeman Images En 1993 et 1994, le gĂ©nocide Tutsi et les crimes de masse commis par les Serbes de Bosnie contre les musulmans ont rĂ©activĂ© la gouvernance judicaire mondiale. Deux tribunaux internationaux se mettent en place le TPIY Tribunal pĂ©nal international pour la Yougoslavie et le TPIR Tribunal pĂ©nal international pour le Rwanda. Les responsables sont jugĂ©s et certains sont condamnĂ©s Ă  l’image de Mladik ou de Milosevic, commanditaires serbes de massacres commis contre les civils. Pour le Rwanda les organisateurs du gĂ©nocide sont poursuivis, Ă  l’image de Kabunga, qui a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en 2020 en rĂ©gion parisienne prĂšs de 25 ans aprĂšs la fin de la guerre civile rwandaise. Le retour de la paix est particuliĂšrement difficile dans le cadre des nouvelles conflictualitĂ©s. Si, au cours du XXe siĂšcle, des armistices suivis de confĂ©rences pour la paix permettaient d’ouvrir une nouvelle Ăšre de stabilitĂ©, la situation a changĂ©. Face Ă  la difficultĂ© d’identifier des acteurs, de les rĂ©unir, de satisfaire des revendications, le retour Ă  la paix n’est pas aisĂ©. Elle nĂ©cessite des trĂ©sors de diplomatie, des concessions souvent trop importantes, l’interventions des organisations de la gouvernance mondiale et des acteurs rĂ©gionaux. RĂ©unir des acteurs institutionnels et des groupes protĂ©iformes est trĂšs complexe car les intĂ©rĂȘts de chacun divergent. Ainsi, dans le cas de l’ex-Yougoslavie, les haines sĂ©culaires entre les groupes ne peuvent s’éteindre si aisĂ©ment. Pour garantir le retour Ă  la paix, des troupes d’interposition onusienne restent prĂ©sentent au Kosovo. Les Serbes n’ayant pas acceptĂ© l’indĂ©pendance de cet État, la tension est persistante. Au Rwanda, le million de morts rend long et difficile le retour Ă  la paix, les cicatrices et les mĂ©moires restent vives. La rĂ©conciliation sera longue et le risque d’un retour des conflictualitĂ©s reste bien rĂ©el. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! Fiche de cours VidĂ©os Profs en ligne Le baccalaurĂ©at professionnel spĂ©cialitĂ© "conduite et gestion de l'entreprise agricole" a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 2018 pour mieux prendre en compte l'agro-Ă©cologie dans la formation et la certification et pour intĂ©grer les orientations relatives Ă  la Loi d'Avenir pour l'agriculture ;pour sa partie professionnelle avec l'introduction de supports de formation Polyculture-Ă©levage et Grandes cultures. Les options "SD Ă©levage" et "SD cultures" sont supprimĂ©es et, dorĂ©navant, l'option "Vigne et vin" devient une spĂ©cialitĂ© Ă  part entiĂšre sous l'appellation baccalaurĂ©at professionnel spĂ©cialitĂ© "conduite et gestion de l'entreprise vitivinicole".C'est un diplĂŽme prĂ©parĂ© en un cycle de rĂ©fĂ©rence de 3 ans, constituĂ© d'une premiĂšre annĂ©e correspondant Ă  la classe de 2nde pro "productions" rĂ©novĂ©e depuis la rentrĂ©e 2016 et, des classes de 1ere et terminale de la spĂ©cialitĂ© baccalaurĂ©at professionnel spĂ©cialitĂ© "conduite et gestion de l'entreprise agricole" est entrĂ© en vigueur Ă  la rentrĂ©e scolaire spĂ©cialitĂ© vient d'ĂȘtre Ă  nouveau rĂ©novĂ©e pour sa partie tronc commun. Elle entrera en vigueur Ă  partir de la rentrĂ©e scolaire 2023.

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