Lhumour comme arme ultime. L’arme la plus puissante que je connaisse est l’humour. L’humour qui permet de prendre du recul, de se détacher de ses émotions et de faire rire! Car c’est facile, en fait, de faire rire un enfant. Une grimace, un son bizarre, un mot qui n’existe pas et c’est parti pour un fou-rire général. 4 Essayez de gérer votre stress pendant le conflit lui-même. Les conflits peuvent générer un stress intense, car nous nous soucions de l'image que nous renverrons à l'autre personne, de la tournure que pourrait prendre la relation ou de ce que nous pourrions perdre à Apprenonsà prendre du recul en mettant le filtre du rire, car pour ajouter du rire à sa vie, il est essentiel de faire le choix de cultiver sa joie de vivre. Cultiver sa joie de vivre comme un beau jardin et comme une notion de travail : Arracher les mauvaises herbes, et planter des nouvelles fleurs ! Une chose importante à savoir c'est que le rire est contagieux, il est un bon remède qui Marquépar une perte de confiance et la peur des risques en 2009, le climat au sein de la place financière suisse s'est quelque peu apaisé en 2010. a year dominated by a loss of confidence and ris k aversion i n 2009, the Swiss financial centre experienced som e improvement i n 2010. foustoi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles devienne doux. Deuxièmeclef : Ce qui compte, ce n’est pas le conflit en lui-même, mais la manière dont vous allez interagir et réagir par rapport à ce qu’il produit. Ce qui vous fait réagir en fait, c’est que vous prenez les conflits comme quelque chose de personnel. Je m’explique ; quand quelqu’un vous agresse, parce que par exemple vous lui Oublieta famille, donne des forces aux inconnus, penche-toi sur les détails, pars où il n'y a personne, fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. 13 Feb 2022 Apaisele conflit de ton rire Pochoir – Besançon. 18 mai 2016 Fragmentdetags. Partager : Facebook; Twitter; Pinterest; Tumblr; Google; WordPress: J'aime chargement Entreoù tu as envie et accorde-toi le soleil. Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, penche-toi sur les détails, pars où il n’y a personne, fous-toi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles deviennent doux. Laffaire du coq Maurice ou la vision fantasmée de la ruralité Temps de lecture : 5 min. André Torre — 26 novembre 2019 à 14h01. Contrairement aux idées reçues, les conflits de voisinage PhJn. Article et données mises à jour le 8 juillet 2022 C’est à l’occasion de la journée de la non-violence éducative de ce 30 avril que nous publions ce dossier. Dans ce dossier, nous allons voir ensemble 9 des raisons qui nous ralentissent, voire nous empêchent, d’être en accord autant qu’on le souhaiterait avec notre nouvelle posture respectueuse de l’enfant sans VEO –Violences Éducatives Ordinaires – et ce, bien que l’on connaisse désormais la théorie par cœur. Avant de commencer à répertorier 9 de ces freins à la posture nVEO non VEO, nous tenons à faire un rappel de quelques bases de la posture nVEO et du cheminement vers l’accompagnement respectueux qui va adultes et parents ayant choisi d’adopter une posture nVEO, savons bien que nous sommes responsables de nos propres besoins et de ceux de notre enfant… Nous avons bien compris que l’enfant n’est pas un adulte miniature, qu’il n’en est pas du tout au même stade de développement cérébral que nous et que, de ce fait, nous ne pouvons pas lui demander de réagir et de se comporter comme nous voudrions la société qu’il le fasse. Et pourtant, à notre grand désarroi, la réalité est bien différente de ce que nous espérions il nous arrive encore bien trop souvent de nous énerver contre nos enfants, de mal réagir, de mal leur parler – même parfois, on fait ou on dit des choses tout en se disant mais … que suis-je en train de faire/dire ?! » et pourtant, malgré tout, ça sort quand même, et on le regrette avant même que cela soit terminé. Alors, on culpabilise, on est triste, en colère contre nous-mêmes. Cela peut conduire, dans certains cas, au désespoir et à l’abandon de la posture nVEO. L’accompagnement respectueux se base sur les recherches récentes en neurosciences. Cette posture parentale prend en compte chaque étape du développement du cerveau de l’enfant, afin d’être sûr que les attentes que l’on projette sur l’enfant ne seront pas en décalage avec ces capacités cérébrales du moment. En effet, on a souvent tendance à croire que l’enfant est capable de faire une action, parce qu’il l’a déjà réalisée une fois “tout seul”. On pense aussi parfois que l’enfant fait exprès de ne pas réussir quelque chose, ou qu’il nous cherche ». Une fois que l’on connait les étapes et rythmes du développement de l’enfant, on se rend compte que la plupart de nos attentes sont inadaptées et irréalistes, et que l’enfant est psychiquement incapable de ce qu’on peut lui reprocher, comme le fameux il me cherche ».Pour rappel, voici le listing des VEO Violences Éducatives Ordinaires sur le merveilleux blog Enfances épanouies ». Cette liste regroupe les violences physiques, les violences psychologiques, les violences culturelles, les douces violences, les maltraitances ainsi que les violences VEF, nous disposons également de deux listes de VEO à propos de deux sujets spécifiques IEF Instruction En Famille sans VEO Violences Educatives Ordinaires, POUR UNE INSTRUCTION RESPECTUEUSE DE L’ENFANT Liste des VEO Violences Educatives Ordinaires & problématiques courantes au sein d’une famille recomposée – Pour une famille recomposée en harmonie ! Voir l’article Les douces violences qu’est-ce que c’est ? Ces listes sont là pour connaitre ce que sont les violences, puis petit pas par petit pas, les éradiquer. Comme un but à atteindre. Il s’agit de nous déconditionner de toutes nos croyances éducatives, et d’adopter une nouvelle posture parentale, respectueuse de l’enfant et consciente de ses rythmes de posture peut faire peur pour plusieurs raisons. Tout d’abord, on est conforté dans nos habitudes, alors s’imaginer changer demande un certain effort on fait ce qu’on connaît, parce que l’on a nous-même été élevés comme cela, et que l’inconnu fait toujours peur. Comprendre que l’enfant-roi n’existe pas, comprendre la notion d’adultisme, par exemple, aide beaucoup à se défaire de toutes nos croyances, ancrées dans nos esprits et dans la société toute entière. Résolution puis culpabilité Juste après la lecture d’un nouveau livre nVEO, on est souvent plein d’entrain, un peu comme avec les “nouvelles résolutions” du 1er janvier ; mais, comme pour les espoirs du 1er janvier, très peu de temps après, les résolutions s’essoufflent et hop ! nous voilà de nouveau rongés par la culpabilité car on se sent et incapable de suivre nos propres nouvelles valeurs… mais bonne nouvelle la culpabilité se transforme ! Lorsque le sentiment de culpabilité paraît, il convient d’y prêter la plus grande attention dès les premiers signes, et de considérer ce ressenti désagréable comme un véritable signal d’alarme. Ce sentiment s’explique en deux mots ce sont les dissonances cognitives. Il s’agit de la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes cognitions d’une personne lorsque deux d’entre elles entrent en contradiction l’une avec l’autre. Pourquoi choisir cette posture / les effets sur l’enfant Qu’il s’agisse des enfants comme des adultes,, les réactions de notre cerveau face au stress nous viennent d’une autre époque. Certes, désormais aucun animal ne risque d’attaquer notre grotte. Dans notre partie du globe, nous avons acquis un certain confort au quotidien. Néanmoins, de nombreuses situations dans notre environnement provoquent encore en nous de vives réactions. Notre cerveau réagit spontanément au stress par trois réactions Attaque, fuite, l’on a des réactions vives sur l’enfant cris, gestes brusques, froncement de sourcils, cela le place directement dans une situation de stress. Celui-ci provoque alors une chute du tonus musculaire, ainsi qu’une forte production de cortisol l’hormone du stress. Cela a pour effet de bloquer le cerveau de l’enfant ; l’amygdale le centre de la peur et le cerveau archaïque prennent alors le relais, ce qui rend l’enfant totalement indisponible pour gérer la situation, comprendre ce qui se passe, et encore moins apprendre de cette situation “en retenir une leçon”. L’enfant va juste chercher à se protéger, son but est de survivre en attendant que l’orage passe. En revanche, les enfants apprenant par imitation, ils calqueront leur comportement… sur le nôtre si on est violent, l’enfant à son tour sera violent !Le cerveau de l’enfant est immature il sera plus mature à 25 ans, à condition d’avoir été accompagné respectueusement jusque-là et donc l’enfant est tout simplement incapable de prendre du recul immédiat sur une situation. Un enfant ne peut pas détester ses parents ils sont la condition à sa survie, il est totalement dépendant d’eux. Alors, pour survivre dans un environnement familial violent, l’enfant va apprendre à se détester lui-même. Il va peu à peu intégrer toutes les méchancetés qui lui sont dites et faites comme des vérités acquises – s’il mérite toute cette maltraitance, c’est qu’il est vraiment méchant/mauvais/nul, … L’enfant conclut rapidement que si on ne l’aime pas, c’est qu’il ne mérite ni amour ni respect il va alors cesser de s’aimer, avec tout ce que cela implique comme conséquences désastreuses et troubles du a la chance de rencontrer dans sa vie ce qu’Alice Miller appelait un témoin secourable », c’est-à-dire quelqu’un qui saura l’écouter et le revaloriser, il aura un jour le déclic voire plus bas. Il comprendra que ses parents réagissaient contre ses comportements, et non contre sa personne toute entière, et qu’ils étaient mus par leurs propres angoisses intérieures, qui n’ont rien à voir avec lui, mais avec leur propre enfance. S’il n’a pas ce déclic, il pourra être amené à penser toute sa vie qu’il est vraiment nul, mauvais, incapable, contraire, s’il grandit dans un environnement familial respectueux, où règnent la joie, l’amour et le soulagement, le cerveau de l’enfant se développera harmonieusement, et il apprendra des comportements raisonnables » et adaptés. La posture VIOLENTE n’est jamais un choix Nous avons tous rencontré des enfants violents … alors il est légitime de se demander si la violence elle normale ? Réponse Oui et non. Explications Non parce que les petits d’Homme naissent non-violents. Tous. Nous naissons tous non-violents. Nous cherchons tous dès la naissance à recevoir l’amour inconditionnel et le respect de nos parce que la norme est violente. En effet, dans le climat familial et sociétal, ça fait partie de la norme d’être violent. Les enfants apprennent par mimétisme et vivent, en France, pour la plupart dans un climat violent. Les enfants deviennent donc violents. A l’inverse, les enfants qui évoluent dans des environnements sains et non-violents reproduisent ces comportements respectueux. Le déclic Idéalement, certaines personnes ont le déclic de la posture nVEO eux-mêmes, pendant leur enfance, ils se promettent à eux-mêmes de ne jamais reproduire les violences qu’ils subissent de la part de leurs parents. Et dès qu’ils sont devenus parents, ils tiennent leur c’est rarement le cas, en partie à cause de la puissance de l’endoctrinement sociétal, et du conditionnement parental et familial,… alors, à peine adulte on se dit, quand j’aurais des enfants ça filera droit !Certaines personnes ont le déclic au moment de la grossesse, ou de l’accouchement. Ils ressentent une immense vague d’amour et acceptent de se remettre en ont le déclic après avoir donné la 1ère tape. Nous avons souvent entendu ce type de témoignage j’ai frappé, même une petite tape sur la main, et pour la première fois j’ai vu dans le regard de notre enfant qu’il avait peur de nous. Ce regard est un déclencheur. Par exemple, vers 6 mois, quand l’enfant touche à sa première prise, ou s’approche d’un coin de table basse, certains parents réagissent en proférant la première menace ou en donnant une tape sur la main. S’ensuit le premier regard de l’enfant apeuré et la prise de conscience qui va avec Non je ne veux pas de cette relation avec mon enfant. Je ne veux pas que mon enfant ait peur de moi. »D’autres encore, ont le déclic avant ou au cours de leur parentalité, grâce à des lectures, des podcasts ou des vidéos nVEO. Ces médias nVEO se font de plus en plus nombreux. Nous pouvons aider ces familles en leur partageant ces supports. Les blocages Nous allons voir ensemble, que, malgré la lecture de nombreux livres, le temps passé à s’informer grâce aux nombreuses conférences et l’argent dépensé à quelques ateliers parentalité, nous ne sommes toujours pas aussi respectueux que nous voudrions l’être au quotidien. Nous culpabilisons. Nous nous sentons bloqués et avons apprécié progresser au moment du déclic de la non-violence mais une fois passé le stade de la découverte et de l’euphorie des débuts, la pratique se trouve confrontée aux aléas du quotidien, notre cheminement s’essouffle, et on y a plusieurs explications à cela. Nous allons détailler 9 de ces principales raisons dans le point suivant. Soulignons qu’il n’y a pas d’ordre particulier dans ce listing de blocages, même si nous remarquons effectivement que c’est souvent la problématique du poids de l’enfance qui est un problème de fond, et la fatigue qui est très récurrente comme problématique de forme chez les parents avec qui nous avons pu débattre de ce matin, L’OVEO a publié les premiers résultats de son étude menée sur la prise de conscience de la violence éducative ordinaire, réalisée en 5 mois et avec plus de 2000 la fatigue qui est nommée à 90 % comme le facteur poussant les personnes interrogées à recourir à des pratiques violentes, suivie par les difficultés extérieures générant du stress et par le manque de temps pour soi. Sont aussi mis en avant notre propre éducation », les difficultés à comprendre le comportement de l’enfant », le manque de soutien du conjoint ou de la conjointe ». Voici 9 des raisons que nous avons répertoriées pour lesquelles nous avons du mal à rester intègre Poids de l’enfance Nous avons appris notre comportement Humain avec d’autres Humains, par l’exemplarité donc. Si nous avons été habitués à de vives réactions, à être rejetés, humiliés, contrôlés, abandonnés, menacés, que l’on utilise le chantage avec nous, etc, alors il est extrêmement difficile de remplacer ces comportements dangereux par d’autres réactions en empathie, dans le partage, l’Amour inconditionnel etc. Pour la plupart d’entre nous, nos parents nous ont appris que nos comportements étaient mauvais, que ce sont les adultes qui ont raison, que ce sont eux qui savent mieux que nous quels sont nos besoins, ce qui est bon pour nous etc. Par exemple si nos parents réagissaient par la violence lorsque l’on s’essuyait nos mains pleines de nourriture sur nos vêtements, il est fort probable que l’on réagisse nous aussi de manière très vive lorsque notre enfant s’essuie à son tour dans son T-shirt. Maintenant que nous savons que certaines de nos réactions sont liées avec notre propre éducation, nous pouvons y prêter plus ample attention dans notre quotidien et réfléchir avant de réagir est-ce que je choisis de m’adresser de cette façon à mon enfant ou est-ce un comportement subi de par mon conditionnement ? On peut dire à son enfant Lorsque je vois une personne faire ceci, je réagis comme cela, parce que c’est comme ça que mon cerveau l’a appris pendant mon enfance. » Cela permet à l’enfant de ne pas penser que c’est son comportement qui est mauvais, et qu’il comprenne bien que c’est son parent qui est responsable de ses propres émotions. Puis on peut ajouter Je bosse là dessus, je fais du développement personnel, je vais changer ça. Pourrais-tu me dire un code secret lorsque tu remarques que ma posture est adultiste ? Quand ça fait non en toi ? ». Nos enfants sont dans la logique de l’amour, et plein de ressources, et alors suite à cette conversation, beaucoup de parents en arrivent à ces échanges Tu as une proposition, une idée ? Comment aurais-je du faire lorsque mon parent me criait/tapait dessus ? Comment pourrais-je faire aujourd’hui lorsque je suis en présence d’une personne qui a tel comportement et que je réagis par la violence ? ». Il y a aussi le conflit de loyauté qui rentre en compte. C’est un sentiment que nous pouvons ressentir lorsque nous avons l’impression que nous devons prendre parti ou que nous devons choisir entre ce que nos parents nous ont inculqué et ce qui est important pour nous, comme par exemple nos valeurs liées à l’accompagnement respectueux. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers la Paix, la Guérison. Épuisement, hormones, maladie Nous le savons tous, lorsque nous sommes fatigués, c’est quasiment impossible de passer la journée sereinement, de garder sa patience, etc. Lorsque la fatigue est passagère et commence à se faire sentir, il y a urgence, on peut mettre en place des stratégies pour se reposer comme une sieste ou se coucher plus tôt. Découvrez cet article qui livre plein de conseils pour se ressourcer au quotidien. Néanmoins lorsque la fatigue s’installe de manière récurrente à cause d’une maladie, que la fatigue est chronique… ou qu’une grossesse nous épuise, il faut alors repenser notre façon de gérer nos longues journées pour s’économiser un maximum. La grossesse, les menstruations et leurs hormones Les hormones sont des substances sécrétées principalement par les glandes endocrines l’hypophyse, particulièrement active dans la sécrétions des hormones accompagnant le cycle menstruel, la thyroïde et ses compagnes les parathyroïdes, les surrénales. La grossesse induit beaucoup de bouleversements physiques et émotionnels. Le stress d’adaptation, celui qui survient lorsqu’on apprend qu’on est enceinte, n’est absolument pas négatif pour le bébé -dans le ventre-, néanmoins il peut se répercuter sur notre humeur et donc dans le quotidien de notre enfant. Le stress émotionnel, quant à lui, génère de la tension, de la peur, de l’irritabilité. Lorsque nous avons un bébé qui pleure, cela créé une alerte. Cette alerte qui créé des réactions innées telles que l’attaque, la fuite et l’inhibition de l’action sidération provoque des tensions. Lorsque ces scènes sont provoquées à répétition, cela conduit à l’épuisement. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers le Repos, la Santé et l’Epanouissement. Manque de liberté Plusieurs situations peuvent nous amener à cet état de stress induit par notre environnement relationnel Lorsque le parent est chez son parent toxique Il y a aussi le conflit de loyauté qui rentre en compte. C’est un sentiment que nous pouvons ressentir lorsque nous avons l’impression que nous devons prendre parti ou que nous devons choisir entre ce que nos parents nous ont inculqué et ce qui est important pour nous, comme par exemple nos valeurs liées à l’accompagnement respectueux. Si je ne fais pas comme mon père m’a appris, il ne va plus m’aimer. » Lorsque, après un incendie par exemple, on doit loger chez un ami, et qu’on se sent forcé d’appliquer ses règles de vie Nous nous sentons redevables, alors nous nous effaçons. Nous laissons ces personnes violentes prendre le pouvoir sur notre vie. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers l’Accomplissement. Refoulement émotionnel Exprimer ses émotions est essentiel. Il faut bien être conscient que refouler une émotion, ce n’est pas l’effacer, bien au contraire. C’est la mettre dans un coin où elle va ruminer », grossir, se transformer, jusqu’à exploser sous une forme ou une autre – troubles du comportement, maladies, violences. Là encore, on trouve 2 aspects Le refoulement de nos propres émotions ; Le refoulement des émotions de l’enfant, parce qu’elles ne sont pas accueillies comme il se doit par un adulte, témoin secourable » pour reprendre les termes d’Alice Miller, spécialiste sur le sujet. Un adulte dont les émotions n’auront pas été écoutées dans son enfance, aura le plus grand mal à accueillir les émotions de son propre enfant. Néanmoins, pas de panique, il existe des solutions ! Soyez à l’écoute de votre corps, explorer vos réactions dans chaque situation avec votre enfant – que ressentez-vous, qu’est-ce que cela réveille en vous ? vous pouvez coucher cela sur papier, et y réfléchir à plusieurs reprises, c’est un processus qui aide beaucoup. Affranchissez-vous de la pression sociale qui vise à nier les émotions autorisez-vous à exprimer vos émotions, à les partager avec autrui, criez, pleurez, riez, chantez, sans … faites de même avec vos enfants. Écoutez-les exprimer leurs émotions, laissez-les rire ou crier à tue-tête, même si ça fait beaucoup de bruit. Laissez-les pleurer de rage quand ils sont frustrés de ne pas avoir eu ce jouet ou cette glace. Aidez-les à mettre des mots sur chacune de leurs émotions, ça les aidera à les connaître, les reconnaître, et peu à peu à les apprivoiser. Montrez-leur aussi que vous compatissez, que vous entendez leur douleur. Identifiez la cause derrière l’émotion, et proposez-leur des solutions pour éviter que cela ne se reproduise, ou, mieux encore, discutez-en et réfléchissez-y ensemble. Ressentir, accueillir, exprimer. Conflit Lorsque nous sommes en proie à un conflit intérieur, nous sommes naturellement moins disponibles pour notre enfant, même avec la meilleure volonté du monde, l’inconscient faisant son œuvre. Le souci c’est que justement, parce que l’inconscient fait son œuvre, l’enfant lui-aussi ressent notre conflit intérieur. Il va donc en souffrir doublement Parce que nous sommes là sans être là pour lui ; Parce qu’il ressent notre souffrance, et la partage, il la vit entièrement avec nous impact des neurones-miroirs. Le conflit intérieur n’est pas toujours dû à des soucis extérieurs, il peut aussi être un conflit de loyauté, c’est-à-dire un conflit entre le besoin/sentiment d’obligation d’appliquer les méthodes que nous ont inculqués nos parents dans notre propre enfance, et notre envie/intuition de faire autrement. Il est nécessaire que chaque parent travaille sur ces conflits intérieurs, il faut les réduire et/ou leur donner moins d’importance, afin d’en minimiser l’impact sur les enfants. Concernant les conflits du quotidien, problèmes administratifs, conflits au travail, avec le conjoint – il faut apprendre à prendre le temps de discuter, calmement, faire preuve d’empathie, rechercher de solutions ensemble. La méditation peut aider à prendre du recul pour les cas les plus difficiles et les plus envahissants. Concernant les conflits de loyauté, liés à notre propre enfance, les ouvrages d’Alice Miller proposent des pistes afin de travailler sur ce poids de l’enfance, et aident à s’en affranchir. Pour les cas les plus difficiles, où la pression de l’éducation parentale est trop importante, une thérapie peut s’avérer nécessaire. Le but du parent accompagnant est de trouver comment réguler ses conflits intérieurs, afin de se sentir apaisé et de vivre tout ça en harmonie. Pression du temps Le temps … un des grands maux du moment. Combien d’entre nous sont obsédés par cet élément qui nous échappe ? combien d’entre nous essaient de le contrôler ? Et si on arrêtait de se torturer à vouloir tout gérer, et si on acceptait notre condition d’espèce parmi d’autres espèces, pas supérieure, juste différente, et à ce titre soumis aux forces naturelles qui nous gouvernent, comme n’importe quel autre être vivant ? La plupart d’entre nous vivons au quotidien cette pression du temps. Le 1er hic, c’est que nous l’imposons à nos enfants. Le 2nd hic, c’est que, parce que justement ce sont des enfants, ils n’ont absolument pas la même notion du temps que nous ! Alors d’une, on les stresse à tout le temps leur demander de se dépêcher ; de deux, et c’est ce qui rend la chose encore plus grave, ils ne sont absolument pas en âge de comprendre pourquoi tant de pressions. Comment s’en sortir ? Posons-nous les bonnes questions. Est-ce que ce sera si grave, si on arrive avec 5 minutes de retard ? est-ce que de toutes façons, il n’y a pas plein d’éléments autour de nous qui risquent de venir contrecarrer nos plans, quoiqu’on fasse les embouteillages, le retard de la personne avec qui on a rendez-vous, ….Demandons-nous si on ne peut pas réduire notre charge au quotidien ? n’a-t-on pas trop d’activités ? est-ce qu’on n’est pas juste, à courir tout le temps, en train d’essayer de fuir quelque chose qui nous fait peur ? passer du temps en famille sans emploi du temps prédéfini, c’est soulever une question fatidique qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui ? ça fait peur, mais tournez-le autrement, ça peut juste devenir super excitant, puisque tout est possible !Avec toutes ces réflexions, vous devriez aisément réussir à réduire vos charges d’emploi du temps au quotidien. Enfin, il existe une pléthore de choix organisationnels le batch-cooking » vous libère du souci des repas en préparant tout une semaine à l’avance ; divers logiciels ou applications vous proposent de gérer votre emploi du temps à votre place, etc. Tout simplement, vous pouvez aussi vous faire aider, en passant parfois le relais les amis, les membres de votre famille peuvent venir jouer avec les enfants un mercredi s’ils en ont envie ;n’hésitez pas à impliquer les enfants, sans les stresser ni leur mettre la pression, mais en les investissant de responsabilités, qui les raviront parce que ça les valorise en tant qu’individu capable préparer le sac de rando, une liste de courses pour un anniversaire entre copains, les vêtements du lendemain, etc. Vous serez surpris de leurs capacités. Organisation, et relais. Jugement d’autrui Voilà bien un de ces éléments cruciaux de nos sociétés modernes le regard d’autrui. Le regard de l’autre peut être public Quelle maman ou quel papa, lors de situations déplaisantes avec leur enfant crises de colère ou même simples pleurs, ne s’est pas préoccupée de ce que les gens autour d’il/elle allaient penser, parfois même avant de se demander ce qui pouvait ainsi secouer leur enfant ?Ou bien le regard d’autrui peut être dans le cercle familial et relationnel Pourquoi faites-vous l’IEF ? pourquoi optez-vous pour un accompagnement respectueux sans VEO plutôt qu’une éducation classique ? etc. En public, on sent le regard des autres posé sur nous, en attente comment va réagir ce parent ? va-t-il crier ou s’énerver contre son enfant, ou au contraire adopter une posture plus rassurante qui calmera l’enfant ? ne sommes-nous pas, pour la plupart d’entre nous, avides de trouver des solutions faciles et émotionnellement correctes pour tout le monde ?. En privé, on se trouve confronté à l’incompréhension et l’ignorance au sens manque de connaissance des gens qui nous entourent, qui sont souvent englués dans un système ancestral qui, pensent-ils, a fait ses preuves. Si le regard de l’autre n’est pas forcément en posture de jugement, c’est néanmoins ainsi que le parent exposé va le percevoir. Cela ajoute au stress du moment, et peut influer plus ou moins négativement sur la réaction du parent face au comportement de l’enfant. On peut par exemple, ce sera souvent le cas, parer à ce qui nous semble le plus urgent – se libérer du regard d’autrui – plutôt que de veiller à ne pas bousculer ou blesser l’enfant – qui, ne l’oublions pas, vit lui-même un moment difficile, où il a besoin d’aide. Comment alors se libérer du regard de l’autre, et se retrouver disponible à 100% pour aider notre enfant ? Pensez en premier lieu au bien-être de votre enfant. En public, imaginez-vous dans une bulle, juste lui et vous, et réagissez selon vos principes écoute empathique, accueil de l’émotion. En privé, prenez le temps d’expliquer votre posture, et pourquoi vous l’avez choisie. Le monde entier gagnera à ce que les parents choisissant le chemin nVEO, la CNV Communication Non Violente, l’écoute active, etc, partagent avec d’autres leurs connaissances et expériences. Compréhension, soutien, partage. Instabilité financière C’est hélas aussi une des raisons pour lesquelles il est difficile de garder une posture nVEO au quotidien, malgré toute la bonne volonté du monde. Pour beaucoup de familles, l’avenir est incertain, et l’insécurité est grande. Elle ronge les parents au quotidien, eux qui aimeraient tant ne pas avoir ce poids dans leur vie, et être certains de pouvoir toujours subvenir au mieux aux besoins de leurs enfants. Malheureusement, c’est chose quasiment impossible, à part pour quelques rares privilégiés. Il est parfois bien difficile de garder son calme lorsque, par exemple, les enfants jouent » avec la nourriture, et la gaspillent » – ça, c’est notre point de vue de parent qui vit des fins de mois difficiles. L’enfant lui, ne voit pas du tout en quoi ce qu’il fait peut être gênant il découvre, tout simplement. C’est un des domaines où la rigueur et les difficultés de la vie de parent, responsable de la vie des enfants, se voient confrontés à la candide innocence des plus jeunes. Ce dossier très complet nous accompagnera, nous, parents responsables, à mettre des stratégies en place vers l’équilibre budgétaire. Mal bouffe, stress Le stress lié à l’alimentation n’est pas une utopie, pas plus qu’il n’est une fatalité. L’enfant le subit directement son propre stress, lié à ses propres apports alimentaires. Ne négligeons pas l’impact dramatique des colorants et conservateurs dont la nourriture industrielle destinée aux enfants regorge. Il y a également notre propre stress, lié à nos propres apports alimentaires, qui va rejaillir sur nos enfants parce qu’inconsciemment cela influence notre comportement, mais aussi parce que l’enfant le ressent à travers l’impact des neurones-miroirs ce qui induit une imitation de comportement. Le stress est aussi dans notre vie quotidienne, lié à notre rythme de vie cf la pression du temps », à notre mode de vie, ainsi qu’à notre environnement. On peut tous faire des efforts pour modifier nos rythmes et modes de vie, en gardant en tête que cela se fait pour le bien-être de nos enfants. Nous pouvons aussi modifier notre environnement. Par exemple, travailler à éliminer les personnes toxiques de notre entourage par exemple, celles qui pratiquent les VEO n’oublions pas que les enfants retiennent essentiellement ce qu’ils voient, plutôt que ce qu’on leur dit “faire la morale”, et au contraire veiller à s’entourer de personnes qui partagent les mêmes idées et valeurs que nous – plus on s’entourera de personnes véganes par exemple, plus il nous sera facile de devenir végans. Parce que nous aurons des exemples concrets sous les yeux, et parce que le cerveau humain, et a fortiori le cerveau de l’enfant, de par l’impact des neurones-miroirs, aura tendance naturellement à reproduire un comportement qu’il a souvent sous les yeux. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers une meilleure Alimentation, ainsi qu’un meilleur Environnement. Pourquoi j’agis avec violence avec mon enfant, et quelles solutions pour changer ? Voici d’abord un petit exercice à réaliser afin de vous aider à gérer votre montée de stress au moment où elle survient, puis à en identifier l’origine – car non, le comportement de l’enfant n’est pas la vraie raison, il en est seulement l’interrupteur. Je sens la colère monter en moi je m’éloigne de mon enfant afin de le mettre en sécurité. Puis je me pose et je respire. J’ai besoin de retrouver mon calme et l’efficacité de mon cerveau pour accompagner mon enfant, qui, bien loin d’avoir un comportement déraisonnable comme le pensent souvent les adultes, vit lui aussi un moment difficile. Je peux boire un verre d’eau, ouvrir une fenêtre, faire un moment de yoga ou de méditation, me concentrer sur une photo de mon enfant quand il était bébé, ou un moment particulièrement heureux que nous avons passé mesure le stress que j’endure Est-ce qu’il m’envahit totalement, est-ce qu’il est momentané, spontané, unique, nouveau ou plutôt répété, récurrent ? J’analyse mes réactions j’essaye de savoir si c’est la première fois que je stresse pour cette situation, s’il y a des facteurs déclenchant récurrents la présence d’un autre adulte, un moment précis de la journée, un lieu, etc.Je m’autorise un moment d’auto-empathie. Je prends conscience des sensations que j’éprouve dans mon corps lorsque je suis par cet automatisme. J’essaie d’identifier mes besoins, j’en dresse la liste par écrit. Je pourrai ainsi à tout moment relire cette liste, et ainsi mieux comprendre mes besoins, et tout mettre en œuvre pour y répondre, afin d’éliminer la frustration qui mène à la mets en place une stratégie, en rapport avec la situation stressante. J’ai hiérarchisé mes besoins et je m’organise pour y répondre. Par exemple je demande à s’il est possible d’avoir une conversation, un moment en tête à tête, ou bien je repense à ma propre éducation et me questionne sur la façon dont mes propres parents réagissaient lorsque je criais, et sur la façon dont je réagissais quand à leur tour ils criaient, etc Quelques astuces pour nous calmer sur l’instant T Voici quelques outils de régulation du stress pour un parent Boire de l’eau ; Faire un câlin à mon enfant, à mon mari, à un animal les caresses déclenchent une production d’ocytocine, l’hormone de l’amour et de la socialisation ; Me connecter à la Nature regarder les arbres par la fenêtre, sentir des fleurs, toucher une plante, penser à un environnement vert, se promener en forêt. Cela apaise énormément, les études scientifiques ne cessent de le prouver ; Faire des exercices physiques courir, sauter sur place ou sur un trampoline, réaliser une posture de yoga ; Danser, chanter ; Crier en chantant, crier dans un coussin en absence des enfants ; Faire des exercices de respiration, souffler dans une paille ; Compter ; Réaliser des mouvements répétitifs. Voici quelques outils de gestion de situation problématique et stressante pour un couple L’avantage lorsque l’on est en couple, c’est qu’on peut se passer le relais en cas de situation problématique. Cela doit être clairement établi et convenu d’avance. C’est le parent qui a le plus de ressource et qui est le plus calme à l’instant T, qui sera le plus apte à accompagner l’ le couple est confronté à une situation difficile qui nécessite un accompagnement de l’enfant, si l’un des parents se sent submergé par le stress, il doit immédiatement le signaler à l’autre parent, et se positionner en retrait pendant que celui qui reste prend le relais et réconforte l’enfant. Cela peut se faire grâce à un code secret, utilisé dès que l’on sent que la colère monte, monte, monte… Je me sens en zone jaune, … je me sens en zone orange… haaa zone rouge ! Prends le relais stp ! ». L’idéal étant que le parent qui se sent comme ayant le plus de ressources, réagisse dès qu’il entend “zone jaune”, afin que l’autre parent n’atteigne pas la zone orange, et encore moins la rouge, car c’est justement à ce moment-là qu’il risque de devenir violent et de dire ou faire des choses qui font mal et qui seront regrettées par la parent qui se sent stressé pourrait aussi dire je me retire », et le parent le plus apte à accompagner l’enfant pourrait répondre fais-moi confiance » ; ainsi le parent stressé pourrait aller se ressourcer sereinement, sans s’inquiéter pour leur enfant. Comment adopter une posture sereine durable ? Développement personnel C’est à nous, parents responsables, de trouver l’approche parentale qui nous correspond le plus, et d’entamer les démarches nécessaires pour évoluer de manière durable vers un accompagnement respectueux. Ces démarches peuvent être multiples, en voici quelques exemples Thérapies classiques longues On peut passer par ces méthodes les plus connues, à condition de trouver un professionnel qui ait adopté une posture nVEO, sinon la thérapie risque d’échouer voire de causer davantage de mal, les psys ayant souvent tendance à idéaliser les parents et à leur trouver des excuses rapport à leur propre histoire personnelle. N’hésitez pas à poser des questions au psy avant d’entamer la thérapie, vous trouverez une très bonne liste de suggestions sur le site internet d’une spécialiste en la matière, Alice pouvez aussi chercher des praticiens ayant les compétences suivantes Pour un psychologue connaissance des activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l’environnement ;Pour un psychothérapeute troubles psychiques ou somatiques et psychosomatiques par des procédés psychiques psychanalyse et pratiques thérapies peuvent être contraignantes et longues. Il peut être difficile de se confier à l’oral. Mais, elles peuvent changer la vie de votre famille. Thérapies brèves On peut passer par ces outils, à condition là encore de trouver une personne qui soit nVEO. Ces thérapies sont rapides. Il s’agit en général d’exposer une problématique en une seule ou en quelques phrases, en début de séance. On fait ensuite le point sur les sensations vécues en fin de séance. Hypnose Sophrologie EFT Emotional Freedom Techniques = techniques de liberté émotionnelle Soins énergétiques Ces soins sont parfaits pour garder une certaine pudeur ! Il y a en général seulement besoin d’exprimer un souhait intérieurement, à l’Univers, ou à soi, ou aux deux à la fois. Il ne faut pas hésiter à laisser les larmes couler pendant le soin et penser à boire beaucoup d’eau pendant les jours suivants ! Reiki EHS Ecoute Holistique Sensitive Lectures Nous conseillons de lire de nombreuses lectures nVEO, pour enrichir nos connaissances au niveau du développement du cerveau de l’enfant. Cela aide à comprendre pour ensuite appliquer. Vidéos Si lire des livres nous semble trop longs, il existe également des vidéos, ainsi que des conférences sur Youtube qui résument assez bien les recherches récentes. Communauté On peut trouver de très bons conseils au sein de forums conseillons le fabuleux groupe facebook Enfances Epanouies – Échanges et conseils sans VEO pensez à remplir le questionnaire d’entrée ! Parrain / Marraine ou nVEO Nous pouvons mettre en place un échange quotidien avec une personne nVEO. Soit nous avons la chance d’avoir directement nVEO pour échanger avec nous chaque jour, soit nous pouvons trouver une marraine ou un parrain nVEO sur un forum de parentalié nVEO. Accompagnement parental coach certifié formé en nVEO Cela se fait de plus en plus, il existe dorénavant des personnes dont c’est le métier. Elles nous accompagnent en général au travers d’une dizaine de séances, pour nous aider à changer de posture, en s’appuyant sur les recherches récentes en neurosciences. Illustrations par amphigary instagram / amphigary facebook / amphigary Nous espérons que ce dossier pourra vous aider à évoluer vis à vis de votre posture parentale. Nous ouvrons le débat à l’occasion de la journée de la non-violence éducative sur les réseaux sociaux VEF, nous serions heureux d’en discuter avec vous souhaitez nous aider ou nous remercier, cela nous ferait très plaisir que vous partagiez notre article. Ce site vous est utile ?Comment nous aider ▶ Partagez nos articles à votre entourage ▶ Soutenez-nous en faisant un don via Utip. ▶ Retrouvez vivreenfamille sur facebook, instagram et twitter ! ▶ Découvrez nos playlists sur youtube Paradmin8836 20 février 202220 février 2022 Voici une liste d’arguments que vous pouvez utiliser à la question Peut on rire de tout ? » Dédramatiser pour enlever le poids d’un sujet Autour d’un sujet tabou, très souvent le rire permet de rassembler, même les personnes avec des avis totalement Le rire permet de s’unir et de faire passer des Rire avec une personne avec laquelle on se trouve en conflit, permet d’ apaiser les tensions. "Peut on rire de tout " les arguments ! Les arguments ne sont pas forcément nécéssaires si on veut rire de tout sur un sujet. Parfois il vaut mieux se jeter à l’eau et tenter sa chance avec une blague. Si la personne en face est blessé alors on peut toujours s’excuser et on aura tenté le coup. Car comme je le dit plus haut le rire a bien des vertus qui sont utiles L’union Le vivre ensemble L’amour Le pardon Rire de tout et avec n'importe qui Grace au rire, nous créons un lien unique avec chaque personne que avec qui nous rions. Argument ou pas, rire de tout est un cadeau que nous pouvons faire a nos proches pour être ensemble dans la joie et l’harmonie. Le Deal du moment Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal LGDC Dawn Communauté De Vous à NousPartagez AuteurMessageWycenInvitéSujet Demande Particulière Dim 6 Jan - 1555 Bonjour je viens faire une demande assez particulièreJe viens vous demander un petit service. Il y a eu un concours sur mon forum pour son anniversaire et le prix du gagnant est de voir l'histoire qu'elle a crée pour ce concours, posté sur les partenariats de notre forum dont vous faîtes partis. Je voulais donc savoir si c'était possible de posté cette histoire sur ce d'avance ! Etoile du Griffon♦Krys♦Fonda Tyrannique & ChefMessages 559Date d'inscription 06/07/2012Localisation Sur mon ordi DFeuille de personnageRelations Sujet Re Demande Particulière Dim 6 Jan - 1623 Bonjour Bien entendu, ta demande est acceptée, il est intéressant de faire des échanges entre Forums _________________Spoiler WycenInvitéSujet Demande Particulière Dim 6 Jan - 2018 Merci beaucoup ! Voici l'histoire gagnante et si vous aussi vous avez besoin d'un service mon forum est ouvert !-Alice ? Tu m’entends ? Alice ? Tu m’écoutes ? Qu’est-ce qu’il y a dans ce courrier, Alice ? Alice ?Mathieu secouait son amie autant qu’il pouvait, il voyait bien ses yeux se remplir de larmes, au fur et à mesure qu’elle parcourait la lettre cachetée. Il lui arrivait de se comporter en enfant, et de bouder, ou de fondre en larme pour un rien, c’était ce qui la rendait attachante, c’était pourquoi il l’aimait, sans doute … Mais là, elle n’y était pour rien, et si elle se comportait ainsi, ce n’était pas a cause de son caractère, elle était triste, vraiment. Il se baissa pour être à sa taille, vu qu’elle était assise sur un banc, et l’étudia quelques secondes, avant de réagir. Il prit son amie dans ses bras, et la serra avec force, pour la réconforter. Des larmes vinrent foncer l’uniforme blanc du jeune garçon, il ne réagit pas. Il la relâcha, lui ébouriffa les cheveux et lui colla un baiser sur la vais aller chercher quelqu’un qui saura quoi faire … marmonna-t-il pour lui-même. Il alla dans les dortoirs des filles, mais ne trouva aucune amie d’Alice, alors il descendit à la salle commune. Elles y étaient presque toutes, ces filles qu’il n’aimait pas du tout. Son amie était … Pure, calme, pas artificielle, pas superficielle, et il se demandait comment elle pouvait apprécier des pétasses pareilles … Il tira une chaise, elles firent silence et l’observèrent toutes avec curiosité. -Vous avez vu, sa lettre ?-La lettre de qui, Pierrot ?-Celle de votre amie, celle d’ ? Tu connais une Alice, Carla ?-Non, et toi, Pierrot, tu connais une Alice ?Il détestait qu’elles l’appellent Pierrot, ce surnom mesquin et ridicule, il ne savait pas où elles l’avaient trouvé, il savait juste que ça signifiait clown, en japonais, et vu qu’il n’avait pas l’air d’un clown … Il ne leur demandait pas, mais elles n’avaient pas dû chercher bien loin. En plus d’être superficielles, ces filles étaient toutes idiotes … -Votre amie, pour information …-Alice n’est plus rien … Elle ne sert a rien, Alice est une arqua un sourcil, réfrénant l’envie de la baffer, et sortit de la salle sous les moqueries à peine déguisées des filles. Elles ne considéraient plus Alice comme une amie ? Parfait, mais alors, vers qui se tourner ? Il était vrai qu’elles étaient peu gentilles, et qu’il était remarquables qu’elles lui aient souris pendant six mois, mais leur comportement a toutes le révulsait. C’était peut être pour ça que la jeune fille pleurait … Si elles ne peuvent rien pour moi, je n’ai plus qu’a allé voir Eliott … »Mathieu n’était pas très emballé par l’idée de se tourner vers le gosse de riche qui tourmentait son amie, avant de commencer à lui donner des cours de maths, mais il n’y avait que lui qui pouvait lui venir en aide puisqu’Alice lui avait dit des choses que Mathieu ne savait pas …Si Eliott enquiquinait Alice, c’était pour une des raisons les plus idiotes. Stupide au la vie d’Alice, il y avait beaucoup de choses bizarres … A commencer par un rang stupide de princesse » de second rang. Eliott, lui faisait partie du second rang, mais sa famille a détrôné celle d’Alice pour des raisons que Mathieu ne connaissait pas. D’ailleurs, si Eliott n’adressait jamais la parole a Alice en l’appelant par son prénom, c’était a cause de cette mésentente. Apparemment, il n’avait rien contre elle …Il passa par le parc, il savait qu’il y trouverait la personne qu’il cherchait. Ne s’appréciant pas tous deux, ils avaient pris l’habitude de ne presque jamais s’appeler par leurs prénoms respectifs. Mathieu appelait Eliott par son nom, Raven, et Eliott n’appelait pas Mathieu. Tout le monde était tu peux venir s’il te plait ?-Toi, tu compte un jour m’adresser la parole autrement qu’en me manquant de respect ?-Ton pseudo-rang n’est rien pour moi, Raven, alors pour une fois, sois pas l’éternel connard que tu es, et suis -******, Eliott, tu veux pas arrêter d’être conversation, juste cinq minutes dans ta vie ?-C’est pas comme ça que tu le persuaderas de te suivre, Mathieu, il est buté, dis lui pourquoi t’es là …-Il est là parce que Grimm pète encore un câble, qu’il ne sait pas comment la calmer, et que ça concerne ? Il ..?-Non, justement. Ecoute, Pierrot, tu diras à ta copine que je n’ai pas que ça à foutre. Qu’elle se dé***** un se pencha en avant, et chuchota pour que seul Mathieu l’ la rejoins dans sa chambre, dès que je me débarrasse de Tom. Le blondinet tourna les talons et se dirigea vers le banc ou il avait laissé Alice seule. Elle était recroquevillée contre elle-même, le menton sur les genoux, les yeux clos, et les joues rouges et trempées. Il lui prit la main, et l’aida à se relever. Elle se laissa faire, et se traina pitoyablement derrière lui, sans chercher à lever les pieds. Il la fit rentrer dans sa chambre, et la fit asseoir sur son lit. Elle s’adossa au mur, ferma les yeux, et attendit. Il lui essuya consciencieusement les joues, enlevant le noir qui les colorait, et il réorganisa un peu ses cheveux, qui étaient tous emmêlés, de nouveau. Elle attrapa le peigne sans convictions, et se dénoua les cheveux. Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, il l’embrassa sur le front, et sortit doucement. Comme Mathieu l’avait fait, Eliott se posa à genoux devant elle, et lui prit les qu’est-ce qui se passe ? Elle le regarda vaguement avant de lui tendre la Alice Grimm En raison de votre âge approchant les quinze ans, et du fait que vous soyez seule héritière de la seconde famille la plus puissante du pays, vous êtes invitée à venir passer votre cérémonie de maturation, qui fera de vous une héritière digne, loyale et puissante, de la noble famille Grimm. Cette cérémonie comportant elle-même la totalité des cinq autres familles, vous n’êtes plus conviée à cette fête, vous devez y venir. Vous prendrez le train, avec le fils du Seigneur Raven pour arriver à leur château, car, étant donné la discorde avec votre père, il a refusé de vous faire réciter le psaume. Ce sera donc le duc de la première famille qui vous fera l’honneur d’assister à votre cérémonie. Mon père ? Désolé pour te rends compte ? Je vais être humiliée en publique ! C’est ma faute si Chess est mort, c’est ton père qui l’a tué, et c’est lui qui présidera la soirée ! Je ne supporterais pas de remarques désobligeantes, je le sens vraiment mal, Eliott ! Sans réfléchir, elle se jeta dans ses bras, et se remit à pleurer. Il la calma tant qu’il put, murmurant des paroles rassurantes, telles que même si ça doit pas beaucoup te réconforter, je serais là … » où au moins tu ne verras pas ton père … ». Elle avait les yeux gonflés, et ils la brûlaient. Elle comprends, pourquoi vous nous avez détrônés … Regarde le comportement de l’héritière, a-t-elle la prestance d’une Grimm ? J’en doute, Alice est non, c’est normal que tu le vives mal, ça remonte a pas si longtemps, tu sais …Il la cajola encore un petit moment, jusqu’à ce qu’elle a reprit du poil de la bête, et que son aplomb soit de moi au moins un sourire, je dois aller rejoindre Tom, il doit me chercher partout …Elle lui décrocha un sourire, même si ses yeux étaient encore un peu rougis, et il sortit. Aussitôt qu’il la laissa seule, Mathieu déboula dans la pièce pour vérifier l’état de son sourit, en le voyant est plus doué que moi, au final …-Mais nan, c’est juste que je lui ai refilé la lettre, et qu’il m’a dit des trucs rassurants, au sujet de tu sais quoi …-Je comprends rien a ton histoire, tu fais la gueule a ta famille, mais pourquoi ?-J’ai une idée, allons manger, je te raconte tout là bas, je meurs de sourit, reconnaissant bien son amie, et ils se dirigèrent vers le réfectoire en papotant de tout et de y a plus aucune table à deux, il va falloir qu’on s’installe sur une table à grave, personne ne s’installera, depuis qu’elles m’ont jetés, je suis grave … Alors, tu m’explique ?-Ouais, mais d’abord, tu saisis le contexte ? C’était il y a huit mois, la famille Grimm était encore la plus puissante. On possédait des terres, un bon patrimoine, du savoir, de la puissance … Et mon chien. Chess. Ce chien, mon père et moi y tenions beaucoup, et un jour, il y a eu une sorte d’accident. Chess est passé …-Ah mais ça m’a tout l’air d’une conversation passionnante, qui pourrait m’en apprendre … -Ah je t’en pris, Raven, ne te donne pas la peine de parler a des personnes aussi inférieur qu’Alice et de te rabaisser fixait son repas _ qu’elle avait massacré à l’aide de sa petite cuillère tandis qu’elle parlait _ avec un air horrifié. Elle n’aimait pas qu’on l’écoute parler, elle n’aimait pas qu’on la surprenne, et elle allait parler d’Eliott …. -C’est très gentil de faire attention a moi, Mathieu. Ça le fait plaisir, de voir qu’on en est revenus a de meilleurs sourire malicieux jouait sur les lèvres d’Eliott, elle se borna à tourner la tête pour le regarder avec un air on peut s’asseoir ? Le repas risquerait de refroidir …- Vas-y …Tom pris place à côté d’elle, et Eliott a côté de Mathieu, qui marmonnait, en découpant en fines lamelles de pauvres regarda discrètement son reflet dans le dos de sa cuillère, et tenta d’apaiser le rougissement de ses joues. Contrôlant assez bien son corps, par moment du moins, elle y parvint a peu près, de manière a ce qu’on pense qu’elle avait juste chaud. Elle était juste terriblement ce que tu racontais au Pier… A Mathieu, on t hocha la tête d’un air peu sur, puis gros, il y est passé direct, et mon père m’en a voulus, parce qu’il faut comprendre que ce n’est que de ma faute. J’ai été idiote, et il a décidé que j’en faisais plus partie de la famille. Sauf que chez moi, je suis la seule héritière. S’il n’y a pas d’héritiers, il ne peut pas me renier … Alors il a décidé de m’envoyer ici …-Grimm, si Chess est mort, c’est pas vraiment de ta faute, plutôt de la notre. C’est nous qui l’avons provoqués, tout en sachant ce qu’on faisait, et ce qui se passerait. Ton père a tellement de rancune envers toi qu’il en vient à presque se lier d’amitié avec ses ennemis mortels …-Mouais, si tu le qui s’est réellement passé, c’est qu’on l’a provoqué, et il est rentré dans notre !Alice plaqua ses mains sur ses oreilles, ferma les yeux et baissa la tête. Se rappeler de la mort de Chess ne l’aidait pas du tout, au contraire ! En plus, ils parlaient de choses que Mathieu devait comprendre de travers. Elle était sure que si elle regardait son ami elle lirait de la pitié a son égard, et du dégout a l’égard d’Eliott. Puis, elle regarda ses mains, tremblantes, et fut saisie de rage. Tu es Alice. Alice Grimm, fille de la seconde famille. Tu te dois de te ressaisir, et de ne pas flancher face à Eliott. Tu es forte, tu es puissante, et tu ne pleureras pas. »Elle releva la tête, et défia Eliott du regard. Il parut presque fléchir, sous l’intensité et la puissance de la colère d’Alice. Il savait, qu’elle n’était pas dirigée contre lui, mais il ne pu s’empêcher de se dire que si elle avait l’intention de lui faire du mal, elle y parviendrait sans mal … Il allait falloir la briefer un peu, une fois qu’elle serait capable d’avaler ce qu’il avait à rougit, mais cette fois ci, ce n’était pas de la gêne. Elle détestait qu’on lui donne des ordres, elle le regarda en fronçant les sourcils, et pinça les lèvres quand il se mit à sourire moqueusement. Elle avait été élevée dans l’idée qu’elle décidait, et qu’elle donnait les ordres, alors le simple fait qu’on lui dise de manger l’ n’ai pas faim, Raven. -Je t’en pris Grimm, je ne suis pas stupide. roula des yeux, battit des paupières et se leva, pour débarrasser son plateau. Tom saisit son poignet, et la retint assise. Elle le fusilla du regard, mais lui avait le regard plongé dans celui d’Eliott. Si ce n’était pas de lui que venait l’initiative, alors il fallait remonter à la source … Si les yeux d’Alice étaient équipés de fusils, l’aristo serait mort …-Alice, je fais pas ça pour te faire chier, tu t’en doutes, alors sois gentille, mange. Il prit sa fourchette, se leva, se pencha au dessus de la table, et traça une ligne dans son assiette. Il rapatria la viande d’un côté, et les légumes de l’autre, piocha une carotte, l’avala, et fixa la brune avec un air manges au moins les légumes, s’il te le regarda, et commença à manger, pour pouvoir rapidement décamper, les joues rouges, et les regards plantés dans celui d’Eliott, qui se rassit, amusé. Elle reporta son attention sur l’assiette, et quand elle releva la tête, elle remarqua que Tom et son ami avaient échangés de place. Elle piqua un fard, et se rabattit de nouveau sur son assiette. Tout ça sous l’œil ébahis de Mathieu qui n’avait jamais osé décréter quoi que ce soit, alors que lorsqu’Eliott le faisais, on lui obéissait. Et ce n’était pas cette stupide histoire de rang, car tout autant que lui, Alice n’en avait fur et à mesure qu’elle mangeait, il t’ajoutait discrètement des légumes, et de la viande, dans le côté qu’elle devait manger. Elle était si absorbée par ce qu’elle faisait, et le fait qu’elle fuie continuellement son regard, qu’elle ne vit même pas qu’elle avait vidé son assiette. - Mais …Un ricanement fusa à côté d’elle, elle tourna la tête et découvrit que Tom, Mathieu et Eliott étaient morts de rire, devant sa mine mis le temps, mais t’as mangé, et t’as rien dis, en plus !-T’as tout foutus du même côté !Elle lui envoya un coup de poing amical dans l’épaule, et adopta une moue boudeuse, ce qui n’eut que l’utilité de les faire rire encore normalement, vu qu’on est en vacance, on a le droit de trainer dans le jardin, et aux alentours de la forêt. Ça vous intéresse ?-Ouais !Alice regarda Mathieu avec étonnement, puis elle comprit ce qu’il ressentait. Avant qu’elle n’arrive, il était exclu. Directement, elle avait été intéressée, par ce garçon solitaire, un peu parano, au début, et qui souriait dès qu’il le pouvait aux jolies filles. Quand elle avait reçut ses manuels, il l’avait aidé a tout porté, et lui avait proposé de lui tenir compagnie, pour le premier repas. Tout sourire, il avait accepté, et avaient commencés à discuter, en se rendant compte qu’ils avaient pleins de points communs. Déjà, ils étaient bruns. Ensuite, ils n’avaient aucuns amis. Pour finir, et ce n’était qu’un nombreux traits commun, ils avaient le sourire facile, et étaient tout les deux très sociables. La paire idéale, quoi. Officiellement, il était presque immédiatement devenu son meilleur ami. Mais, lorsqu’elle avait eut des problèmes en maths, c’était vers Eliott qu’elle avait dû se tourner, et il avait dû se sentir rejeté. Au moins, si on leur proposait a tous les deux, sans inclure Mathieu dans Alice, ça lui plaisait. Pour ça, qu’il s’était empressé de répondre hocha la tête, et suivit Tom et son ami jusqu’à la Je parie que t’es jamais venus ici, vises juste ! Et finalement, c’est pas mal comme endroit !Pendant que les garçons discutaient, et qu’Eliott allumait un feu, Alice alla s’adosser a un arbre. Elle attrapa au vol la couverture qu’on lui lançait, et s’emballa dedans. Trouvant l’idée intelligente, les trois garçons s’assirent à côté d’elle, collés les quatre l’un contre l’autre, elle commençait à avoir conversation qu’on ai pas de cartes …Elle regarda son voisin de droite, celui qui l’avait forcé à manger ce qu’elle avait dans l’assiette, et fronça les ça ?-Vous savez jouer au poker ?- Si il pense à ce que je pense qu’il pense, il finit dans le buisson, ok Mathieu ? penses à quoi quand tu dis poker » ? Alice le regarda, la mine soupçonneuse, et quand il eut comprit là ou elle voulait en venir, il ! Je suis pas tordus a ce point ! Et puis, on aurait pas l’air conversation, si tu gagnais … -Je gagne jamais au poker … Je suis a des cartes ?- Va te …-Alice, tu lui as tendu la perche, tu penses à des trucs glauques, toi parfois …-Eh ! Je te signale que c’est lui qu’a répondu a la pseudo-perche. En plus, moi j’ai dit que s’il y pensait, je l’envoyais dans le buisson, j’ai pas dis que ça m’intéressait ! -C’est vrai ? C’est dommage ça …-J’ai pas besoin de jouer au poker pour me foutre a poil …Les trois garçons la fixèrent avec un air choqué, comme si c’était très inattendus de sa part, profitant de l’idée qu’elle ai pour une fois le dessus, elle prit un air aguicheur, et se débarrassa rapidement de la couverture pour s’installer a califourchon sur son ami, qui avait perdu son sourire, contre un air visiblement surpris. Plus surpris, tu meurs, bah, Eliott, t’étais pas partant pour un strip-poker ?Il la fixa avec un air perdu, tandis qu’elle se rapprochait dangereusement. Les deux autres garçons étaient muets de stupeur, face au renversement de situation. ******, je croyais pas Alice comme ça ! » Pensa Mathieu, et il avait raison. Elle était peut être morte de rire intérieurement, mais si elle n’avait pas été gênée en leurs présence, puis relâchée, et avec ça, ce sentiment d’adrénaline, jamais elle n’aurait eu l’idée de ce petit jeu elle se demandait pourquoi il ne la repoussait pas. Ils étaient censés se détester, alors qu’elle était a deux doigts de lui rouler un patin, lui la regardait juste comme si elle était devenue folle. -Wh, Raven, tu verrais ta tête !Puis elle éclata de rire, et se remit à sa place, en pleurant presque. Mathieu soupirait presque de soulagement, retrouvant son amie, et bientôt, Tom la rejoint. Eliott avait toujours l’air profondément choqué, qui finit même par le dérider t’imaginerais plus coincée, tentant, vous auriez vu vos tronches !Ils souriaient tous les trois, mais quelque choses gênait Eliott, ça se voyait … Il l’attira contre lui, passa un bras autour de ses épaules, et fit fi de ses demandes pour tu m’écrases … J’étouffe, je respire plus. Raven, s’tue plait, je meurs là … Houhou ? Aille, tu m’écrases … ******, t’as d’la force ! Maïeur, lâche-moi ! Fais gaffe hein, l’idée du buisson tiens toujours !-Moi aussi je t’aime les regards amusés des deux autres garçons, qui se mirent à discuter d’autres choses, Eliott enfonça son index dans les côtes d’Alice qui se mit à gigoter pour se débarrasser de son emprise, sans succès, car il était plus fort qu’elle. Pleurant presque de rire, elle le supplia d’arrêter, ses mots avalés par sa toux, il la je suis désolée de m’être foutu de ta gueule, t’as dû te poser des questions …-Un peu ouais … M’enfin, ce n’est pas déplaisant d’avoir une jolie fille assise à califourchon sur soi …-Ah bon, y a une autre fille ici ? Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres d’Eliott, Alice n’en revenait pas. Elle réussissait à le faire sourire ! Il avait de la fièvre ? Il la retint de nouveau prisonnière, et chuchota à son oreille-Retires ce que tu viens de dire, ou je te lâche pas …-D’accord, j’admets que je suis bien trop modeste, en vrai j’suis canon. Ça te va ?Il la lâcha, et pinça les lèvres pour ne pas sourire, face à la mimique boudeuse de la jeune bout d’un moment, a force de chahuts, et de rires, elle finit par bailler, mais refusa de partir . Elle ne savait pas quand ils seraient aussi souriants, tous les quatre, alors elle voulait profiter du moment au maximum .Elle finit d’ailleurs par s’endormir, et ne se réveilla que le lendemain matin, dans son lit . Elle regarda autour d’elle, avec un air profondément déboussolé, avant de se rappeler ou elle était . Elle entendait très distinctement trois respirations a ses pieds, et regarda près du lit . La tête posée sur les mains, Eliott dormait, assis par terre, en appuis sur la couverture . Au sol, Mathieu et Tom, qui ronflaient eux aussi . Elle se retint de rire, et profita de l’instant pour les regarder de plus près .Elle n’avait jamais vraiment l’occasion de fixer Eliott, et en profita . Elle devait avouer que des trois, il était le plus mignon . Et elle savait que Mathieu était mignon … d’ailleurs, Tom n’était pas mal du tout non plus, même si différent .Le premier, son ami depuis le début, avait des yeux verts, mais vu qu’il avait les paupières fermées, elle ne pouvait que se les rappeler . Des cheveux bruns, mi-longs, et des traits enfantins . Le second, Tom, était blond, mais elle ne se rappelait pas de la couleur de ses yeux . Pourtant elle se rappelait clairement l’avoir fusillé du regard . Mais, bleu, verts ou bruns, elle ne se rappelait plus . Et Eliott avait des yeux bleus encore plus pétillants que les siens encore plus clair, ceux d’Alice étaient lapis-lazuli, les siens étaient bleu pur . Et impénétrables, c’était agaçant … Quand a Eliott, il avait une allure étrange, a vrai dire … Grand, un peu plus qu’elle, mais a quelques centimètres seulement, on voyait qu’il faisait pas mal de sport, et avait des traits … Un peu éfféminés, mais qui restaient masculins . Des cheveux brun foncés, sans doute plus longs que les siens, raides . Elle les dévisagea lentement, avant de sursauter, elle fixait le peu qu’elle voyait d’Eliott, sois une masse de cheveux bruns foncés s’éparpillant sur son front .-Profiter de notre sommeil pour nous reluquer, c’est déloyal, Grimm .***** ! Il était réveillé ! Elle rougis au maximum, mais fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait . Elle prit un air vexé, et déclara d’une voix railleuse -Punaise, t’es vraiment narcissique en fait !-Ah ça va, je vais pas te tuer hein …Elle enfouis son visage cramoisie sur le traversin, et décida d’y rester .-Fais gaffe, tu vas t’étouffer …-Si je meurs, je serais débarrassée des exercices de maths …Un sourire malicieux joua sur les lèvres du garçon, pendant que Mathieu et Tom ouvraient les yeux .Un ricanement s’éleva, et c’était celui de deux personnes . Ah, Tom et Mathieu avaient entendus la conversation, et la gêne d’Alice laissait croire qu’Eliott avait raison … L’ami de la jeune fille se dit que ce n’était pas forcément plus mal que ça, et que de toute manière, elle ne risquait pas de trouver quelque choses d’intéressant a lui, ou a Tom . Vu le nombre de groupies qui bavaient sur Raven … Il réprima une bouffée de jalousie mal venue, et remit les pieds sur terre . *****, *****, ***** . » pensa-t-elle -Alice ne ferait jamais ça, voyons, tu devait avoir de la salade entre les dents …-Mathieu, soit mignon, fait comme lui, avale de l’essence et suicide toi …Nouveaux rires . Elle se sentait réellement idiote, parce qu’ils déconnaient sur son dos, et que même si elle n’avait pas honte de son geste, après tout, le peu de beaux garçons qu’il y avait dans cet établissement, elle avait bien le droi de les regarder non ? -Au fait, qu’est-ce que vous foutez là ?! C’est MA chambre ! Et je me suis pas endormie là, en plus …-Bah, on s’est dit que tu aurais mal au dos, si tu dormais dans l’herbe, alors je t’ai porté pour te ramener là, et comme Mathieu s’inquiétait pour toi, Tom a proposer de rester là, pour être sur que tu ne te réveillerai pas dans la nuit, ou que tu ne fasses pas de cauchemar … On a bien essayé de te tenir la main, mais apparemment, ça t’intéressait pas .-En reprenant les mot de l’attardé, il s’inquiétait, et il préférait rester, et comme je tenait pas a te laisser seule avec le sociopathe, je suis resté .-Pour connaitre la vérité, mieux vaut écouter Mathieu .-Merci mec .-De rien .-Eh, c’est une rébellion ? Vous vous liguez contre moi, a trois ? Si c’est le cas, vous avez intérêt a vite changer d’idée … Surtout toi, Raven, parce que je peux être une enquiquineuse finie …-Je confirme … marmonna Mathieu, qui évita de justesse un oreiller lancé afin de l’assommer . -Va te … Je te *****, Mathieu !Elle rougis, et détourna encore une fois le regard . Eliott la saisis par le menton, et la fixa dans les yeux, sérieux, tout a coup .-Grimm, si tu détournes le regard pour une simple moquerie, qu’est-ce que ce sera quand tu auras une famille a mener ? Faut affronter ses problèmes, c’est comme pour les maths .- Euh, ça a pas trop rapport là …-La ferme, tu affrontes le problème, c’est tout .Il se releva, sans plus de cérémonie, après l’avoir lachée, elle bondit hors du lit, et lui saisit le poignet d’un air autoritaire .-Toi ! Va pas croire qu’a cause de cette idiotie, ou de ce stupide rang, tu sois autorisé a me parler ainsi . Je reste une Grimm, et tu n’as aucunement le droit d’hausser le ton quand tu m’adresses la parole, je suis claire ?-Et bah voilà, tu vois quand tu veux, tu peux, suffit de raler un peu … Il lui ébouriffa les cheveux avec un air moqueur, et elle fronça les sourcils .-Attends, tu te fous de moi là, c’est ça ?-On ne peut plus …Elle étouffa un grognement, et le lacha . Mathieu et Tom s’étaient remis sur leurs deux jambes, elle adopta une mine boudeuse qui les fit sourire les trois, et s’assit sur son lit en croisant les bras .-Z’avez arrêté de piailler autour du feu vers quelle heure a peu près ?-Chais pas, mais va falloir songer a manger plus, Grimm, t’es un poids plume, ça fait peur .-C’toi qui m’a ramené ?-Ça te pose un problème ?-Pas que je sache, c’est toujours mieux que de dormir dans l’herbe, quoique ç’aurait pu être amusant . Ce qui serait amusant, maintenant, ce serait de me laisser aller me doucher … Aller, dehors …Eliott lui sourit avec un air moqueur et satisfait, se disant surement que la leçon était passée, et qu’elle avait compris ce qu’il disait, quand il disait qu’elle devait affronter ses problèmes …Ils passèrent les journées suivantes ensembles, tous les quatre, ce qui changeait énormément a Mathieu, mais aussi a Alice, et a Eliott . Tom, lui, était habitué, a être entouré, alors il n’avait pas plus de mal que ça .Vint ensuite le moment de faire les valises pour aller au domaine Raven . Alice était stressée, et tremblante . Elle n’arrêtait pas de se retourner, pour être sure que Mathieu était toujours là . A bout d’un certains temps, il vint l’aider a plier les habits, et regarda avec un air amusé les robes qu’elle fourrait dans son sac .-Depuis quand tu t’habilles comme une vraie fille ?-J’ai pas le choix, figure toi, ma mère a dit Tu mettras tes pantalons quand tu reviendras en cour . »Elle fit la grimace, et en sortit une légère, pour le train . La plupart des toilettes étaient bleus clair, parce que ça s’accordait très bien avec ses yeux . Elle avait pris le temps de tresser ses cheveux de manière habile, et y avait glissé des rubans, qui laissaient quand même quelques mèches brunes tomber en cascade . Elle avait juste rehaussé ses yeux bleus d’une poudre dorée sur les paupières, ses onglées, ses mains, ses joues, ses yeux, ses cheveux, tout était impeccable . Sauf qu’elle était d’une humeur massacrante, stressée, elle n’arrêtait pas de faire demi tour, de virevolter, de changer d’idée, d’avis, d’humeur .-Tiens, Alice en robe ? Elle se retourna et se planta devant Eliott avec un air mauvais .-Toi, tu fais un commentaire, tu passes le trajet dans la soute . - Nerveuse ?-Elle dit que nan, j’imagines qu’elle flippe …- Je m’en doute …-Z’auriez l’obligeance d’arrêter de parler comme si j’étais pas là ?Elle se retourna, et força sur la valise pour la fermer . Elle tourna de nouveau les talons, et faillit s’étaler, de tout son long … Elle releva le bas de sa robe, pinça les lèvres, et envoya valser les chaussures noires a talons, qu’elle troqua contre de vieilles tennis grises déstructurées, sous les regards moqueurs de ses camarades de classe . Elle attrapa les chaussures, qui gisaient au sol, abandonnées, les fourra dans un sac, et posa le tout au sol .-Bien, la voiture de Ma Dame est avancée .-C’est ça ouais …Elle lui lança un regard suspicieux, et lacha ce qu’elle tenait pour se jeter sur son ami .-T’as interet a bosser hein, une semaine, ça peut tooout changer, alors tu fais pas la feignasse, tu bosses … Tu vas me manquer, Mathieu …-Toi aussi, Alice, tu vas me manquer, toi aussi …Après les aurevoirs, ils tournèrent vers le train, qui n’était pas encore partit, et allèrent s’installer dans un wagon vide .-Alice, il va sérieusement falloir que tu revoies ton oratoire … Tu parles comme n’importe quelle adolescente de ville, ça fais peur … -Je sais me tenir en publique, j’ai eu une bonne éducation, je te rappelle …-Et, me frappe pas, parce que je l’ai jamais fait, là ou on va, le vouvoiement est de rigueur .-Pardon ?! Je ne te vouvoierais pas, j’y arriverais pas, tu te fous de ma gueule ? Euh, pardon… Aurais-tu l’obligeance de cesser cette comédie ?-Eh, Dante, ta Divine comédie », je l’ai pas écrite … -Dante, c’est très spirituel, Raven …-Soit mignonne, quand on arrive, tu attends que je me sois débarrassé des formalité pour gueuler, cet a dire, attends d’être en priver, pour te défouler .Elle hocha la tête, d’un air mutique, et fixa ses pieds chaussés de vieilles tennis .-Et tu changeras de souliers, avant qu’on arrive ..?-Certainement …Il lui releva la tête, et lui offrit un sourire tout a fait charmant .-Grimm, tu te présentes aujourd’hui comme la protégée des Raven, demain, pour ta cérémonie, et le reste de la semaine, je te promet qu’on part se pommer dans la forêt .-Sérieux ? Euh, je veux dire Promis ?-Sérieux .Elle sourit, et fixa la fenêtre avec un air déjà moins mutique .-Ça me fais peur … J’ai peur d’arriver, en fait, j’ai peur qu’on me prenne pour … Je sais pas, l’idiote qui a tué sa K, Le déshonneur des Grimms, celle que le fils Raven a pris sous son aile, sans mauvais jeu de mots …-Grimm, tu me fais confiance ? Personne ne pensera ce genre de choses de toi, quand on va descendre, tu vas sortir en tenant ma main, la tête haute, le menton relevé, le dos droit, un sourire flottant sur les lèvres comme si on avait plaisanté tout le trajet, tu vas sourire, avec un air doux, si, tu peux le faire, et si on te parle, tu inclines la tête, tu me regardes comme si je devais t’autoriser a répondre … Mais tu regardes les gens avec un air supérieur, toujours . N’oublies pas qui tu es … D’ailleur, évites de trop ouvrir la bouche, parce que t’as tendance a déployer des tésors de vulgarité, a force de côtoyer des gens … Vulgaire, va-t-on dire …-D’accord .-Voilà, et tu ne t’éparpilles pas partout . Sois structurée, et calme . Ne bouge pas trop vite, si ça peut t’aider, cale ton pas sur le miens .Elle hocha la tête, il avait réussis à la faire stresser de nouveau, il fallait qu’elle retienne Papillonner des yeux, le fixer en mode groupiasse, incliner la tête, l’imiter, jouer la pétasse timide, se la boucler … Ah oui, il avait raison, elle était assez vulgaire, quand même …-Bah, on va tester ça … Maintenant, le train s’est arrêté …Elle serra les dents, enleva ses tennis, remis les chaussures a talons sur lesquelles elle ne tenait pas debout, et aggripa fermement le bras d’Eliott . -Il y a du monde ?-Selon les dires des autres, tous les invités présents a ta cérémonie de maturité, donc oui … Respire Alice, c’est des gens qui idolâtrent ta famille, s’ils se jettent pas a tes pieds, je vais perdre dix euros …-T’as parié que je me ridiculiserais ?!-Non, moi j’ai parié que tu t’emmêlerai pas les crayon, si tu foire, tu me dois dix euros …-T’as parié … Vous avez parié avec qui ?!-Avec Tom …-Ok, nous sommes d’accord, si je le croise, seul, je l’étrangle …Il sourit, poussa les battants, et descendit du wagon . Sur le quais de la gare, on distinguait clairement une silhouette droite, et bien tenue, qui contrastait avec le reste des habitants, mal soignés …-Respire Grimm, t’as encore au moisn cinq minutes de voiture .-Oublies, j’me tire .-Non non non !Il la rattrapa par la taille tandis qu’elle se défilait et faisait demi tour, et l’attira a lui avec un sourire moqueur . Il làcha sa main pour lui entourer les épaules, avec un air nonchalant, et la força a marcher jusqu’à la voiture .-Le carosse » de Ma Dame est avancé …- Il me revient que j’ai oublié une veste a laquelle je tenais énormément, dans notre compartiment, je vous serais grès de m’attendre, tandis que je pars la chercher …-Il me semble que tu es arrivé dans le train sans veste …-Et bien, je vais retourner a l’académie pour la récupérer …Au lieu de discuter, il la poussa à l’arrière de la voiture, et enclencha la sécurité de la porte, au cas ou elle ne tente une escapade forcée . -Ça va aller, je ne suis pas non plus stupide au point de me jeter par la portière .-Les Grimms ont un sens assez aigus de la fuite, Alice …Elle fusilla du regard le conducteur .-Tom ?!-Ouais ?-T’as de la chance d’être au volant, tu serais mort, sinon … J’ai l’autorisation de le tutoyer lui hein ? Enfin, n’est-ce pas … Eliott ?Un ricanement se fit entendre à l’avant, et Alice broya la main d’Eliott pour ne pas étrangler Tom .Elle regarda les paysages, bailla, remis en ordre sa coiffure et son maquillage, et eu a peine le temps de souffler que les cinq minutes étaient passées, et qu’ils arrivaient au domaine des Ravens .-Bienvenue à la maison, Eliott .-T’es chez toi aussi, Tom … Et Grimm, pour une semaine …-J’imagines que t… Vous connaissez la réponse …-Je me doutes …-C’est marrant de te voir le vouvoyer, sachant que tu es bien plus classée que moi, et que je le tutoie . Et surtout, qu’il n’y a pas deux jours, tu lui a refais une leçon de morale sur ta supériorité … -Tom, je serais toi, je la fermerai, elle a l’intention de te coller jusqu’à ce que vous soyez seuls tous les deux, pour t’éviscerer, et te pendre avec tes boyaux …-Tu m’en veux a ce point ?-A ce point, ouais, et rien que pour pas devoir dix euros a Ell… A …C omment on doit s’appeler en fait ?-Ah *****, j’en ai aucune idée …-Seigneur Raven, ça fera l’affaire, j’imagines … Ricana Tom .-Tu dis Eliott, ou Raven . Mais principalement Eliott, pour qu’on voit qu’on est plus ou moins proche, mais qu’on n’en a pas rien a carrer, des formes .-Ah ouais … Bref, rien que pour pas lui devoir dix euros, j’vais me comporter … Comme quelqu’un de mon rang, Paf ! Dans le … Mince, Argh, faut que je me taise …Pendant qu’Eliott soupirait, découragé, Alice s’appliquait a se taire, mimant le geste de se fermer la bouche, et de jeter la clé .-On est arrivés .-J’ai oublié ma veste a l’académie, je peux pas sortir sans veste !Avec un sourire amusé, Eliott enleva sa propre veste pour la poser sur ls épaules d’Alice .-C’est de la pure mise en scène, Grimm, alors laisse la là, ça pourrait faire genre …-Ouais, et on va se rouler un patin aussi, pour faire genre …-L’idée est tentante, mais je me ferai étriper, ce serai … Désolant …Elle fronça le nez, et descendit en première, il poussa la portière, la referma, et la prit par la taille pour se diriger dans l’allée . Les chuchotis allèrent bon train, tandis qu’elle essayait tantôt de regarder les gens en souriant, tantôt de papilloner des yeux en reardant Eliott .Elle reconnut quelques visages familiers, et dû s’adonner au jeu des sourires, des présentations, ou juste des iformations .-Oh, miss Alice, vous avez grandit ! Qui aurait crut qu’une Grimm viendrait passer sa cérémonie de maturité au domaine des Ravens ?! Certainement pas moi en tout cas ! Auriez vous vu votre père ?-Oh, je suis navrée miss Sally, je ne l’ai pas croisé depuis il y a six mois …-Ah oui, l’incident … Désolée pour vous … Mais je suis heureuse que vous vous rappeliez de moi …-Alice, il faudrait voir a avancer, Tom est déjà a l’autre bout du chemin .Elle baissa humblement la tête, le remerciant intérieurement de la délivrer de cette femme, et fit rougir ses joues .-Je ne peux qu’acquiescer, nous n’avons qu’a le rejoindre … Encore merci, et bonne journée !-Tu te démordes bien …Chuchota Eliott quand la femme fut partie .-Oh Mademoiselle Grimm !-Lady Shizuka !-Vous avez fière allure, Alice … Eliott, c’est vous qui l’accompagnez ?-Oui, Sarah, J’éssaie de me frayer un chemin parmis la foule d’amis venus la saluer, pour l’accompagner a ses appartements …-Pas de problème, venez donc par là, jeunes gens … Elle se composa une mine interessée, et fit mine de parler, de sorte que personne ne vienne l’interrompre .-Alors les relations entre nos deux familles ennemies sont redevenues moins tendues …-N’en soyez pas si sure, Lady Sarah, si j’accompagne ma … Camarade, ce n’est que par pure formalité …-Eliott, mon garçon, je vous connais bien, ce regard n’est pas aussi professionnel que le miens … Les deux vieux sont sans doute toujours en conflit, mais vous avez l’air plus clairvoyants, et plus intelligents … Les deux familles maitresses se doivent de se réconcilier …Alice lança un sourire a Eliott, un sourire que seul la jeune femme japonaise, et lui, pouvaient apercevoir, et qui en disait long sur ce qu’elle pensait .-Désolée, ça m’a échappé, mais cette comédie me fatigue, je ne vois pas l’utilité de sourire, et de faire des courbettes, s’il faut, hors regards papillonnants, expliquer a tout le monde a quel point l’entente est difficile …-Alice, on a pas le choix … Vous m’éxcuserez, Sarah, je vous remercie pour la protection » apportée, nous allons continuer seuls …Lady Shizuka s’arrêta, lui sourit, et fit demi tour en inclinant la tête . Eliott poussa la porte, et la referma derrière lui . Il poussa Alice contre le mur, et posa ses mains sur le mur de manière a être au dessus d’elle .-*****, Alice, tu pourrais pas la fermer ?! Si t’agis comme une bourge devant les autres, ils y croient, mais Sarah, elle n’est pas idiote, et elle va répéter ça a qui veut l’entendre, alors sois mignonne, ferme la .-Je TE demande pardon ?! Depuis quand TU emploies ce genre de propos contre moi ?! Je te signale que si tu ne m’avais pas retenue, je serais loin ! Alors tu l’as un peu cherché hein !-Alice ! Calmes toi, abrutie ! T’es idiote ou quoi ?!Elle le fixa avec une lueur mauvaise du fond du regard .-Répète ce que tu viens de dire !-Tu es une idiote, Alice .Il avait dit ça calmement, comme si le fait de faire du mal a Alice ne lui faisait rien . Elle bouillait sur place, et s’était pris une gifle intérieur très douloureuse .Elle leva la main, paume tendue, et se sentit happée en arrière avant d’avoir réussis a toucher Eliott . Elle l’avait manqué de quelques centimètres a peine . Et la gifle avait faillit l’atteindre .-Alice, arrête !-Lache moi, Tom ! Laisse le se comporter en homme, si je veux lui en coller une, il est assez grand pour se défendre !-Non Alice, c’est pas exactement ça … Eliott ?- J’imagines que si on lui dit pas, son père ne lui dira pas .Tom la retenait fermement, en l’aggripant au niveau des coudes seulement . Elle se débattit violement pour qu’il la lache, mais ne parviens qu’a se fatiguer . -Arrête de t’énerver, Alice, tu vas t’épuiser .-Lache moi !Ses yeux se remplissaient de larmes, de rage, parce qu’elle ne parvenait pas a se libérer, et aussi a cause de ce qu’Eliott lui avait dit . Il fallait avouer que ce genre de choses fait mal . Là, seulement, il la lacha, elle lutta pour ne pas s’écraser par terre, et préserver un minimum d’équilibre .-Alice . Calme toi, tu veux ?-Aurais tu l’obligeances de fermer ta gueule ?!Elle avait peut être crié un peu fort, certes, mais au moins, si elle ne pouvait pas y mettre les mains, elle y mettais du cœur . Elle leur tourna le dos, le temps de faire sécher ses yeux, et se retourna, les yeux emplis de haine .-Raven, dis a ton sous fifre, que la prochaine fois qu’il me touche, je le fracasse . Ensuite, je répète, tu ne me parles pas comme ça . Si t’as besoin de te sentir supérieur, dis le, je vouvoie des cons, ça me changerais pas d’en vouvoyer un de plus, mais n’imagines pas que je sois de l’une des familles de sous catégorie qui se courbe devant ta belle gueule . Ce n’est pas le cas, ce ne le sera jamais, c’est bien clair ?Eliott la regardait, calmement, passivement, tandis qu’elle calmait ses nerfs a lui hurler dessus .-C’est bon, Mademoiselle je suis au dessus de tout le monde, t’es calmée ?Il était un peu blasé par son comportement de gamine, parce qu’il savait, qu’elle avait du mal a supporter tout ça, et qu’il n’était pas foncièrement gentil, mais il fallait la faire taire, et il fallait qu’il puisse lui montrer ce qu’il avait a lui montrer . Il savait aussi que son commentaire était plus que méchant, et qu’il avait dû la blesser, mais il n’avait pas le choix . Il s’approcha de la jeune fille, qui était, ça se voyait, a deux doigts de fondre en larme, et l’enlaça maladroitement .-Vas y, ne te retiens pas, tu peux pleurer devant moi, tu l’as déjà fais, ça ne me déranges pas …-Tais … Toi .Elle resta debout, bras balants, et fondit en larmes, le visage appuyé contre son épaule .Il avait raison, elle avait déjà pleuré devant lui . Elle s’en rappelait assez distinctement, et lui encore plus . Parce qu’il était là, le jour ou tout est partit en cacahuètes …Elle lançait le plus possible Chess a l’assaut de Nyx . Mais la K. des Ravens était encore plus puissante que sa kréature a elle . Elle avait finit par triompher . -Vas y, Nyx, achève le . La K, une louve croisée avec un guepard, un lion, et un poulet, avait une fourrure blanche qui reflétait chaque parcèle de lumière, lorsqu’il faisait nuit . Chess était un cheval, un étalons blanc, qui avait des yeux taillés dans du saphir . Un cavalier d’échiquier … Et Nyx, en abbatant sa patte, l’avait presque broyé .-Chess !Lorsque sa K avait été frappée, la douleur pshysique avait été si grande qu’elle était tombé a la renverse, et c’était Eliott qui l’avait rattrapé, avant que sa tête n’heurte le sol . Déjà que son père et lui ne se parlaient plus, mais le Seigneur de Raven aurait aimé voir la petite Grimm mourir, car sans héritier, le pouvoir leur revenait de droit . Son fils, n’étant pas aussi tordus, avait foncé, et avait atterit juste . Comme son père avait refusé de lui parler après ça, il s’était lui-même occupé d’Alice, le temps qu’elle se réveille . Il l’avait allongée sur l’un des nombreux canapés que contenait la bibliothèque, et avait attendus son réveil .Quand elle avait ouvert les yeux, sa tête était posée contre les genoux d’Eliott . Elle savait qu’il la haïssait, il savait que c’était réciproque . Elle avait relevé la tête tellement vite qu’elle était tombée en arrière par la suite, avant de se relever rapidement, de nouveau, et de courir à la terrasse . Dès qu’elle s’était levée, il la suivit, pour l’empecher de regarder par le balcon, mais c’était trop tard, elle était déjà penchée en avant . Il la tira en arrière, pendant qu’elle se laissait tomber sur le sol .-Grimm ! Qu’est-ce qui te prends de courir, alors que tu viens de tomber dans les pommes, t’es idiote ou quoi ?! -Raven ! Je te signale que vu mon rang comparé au tiens, tu me dois le respect, alors lache moi, et laisse moi voir ce que je veux voir .-Comme vous voudrez, majesté …Il était vexé, et commençait a se dire qu’il aurait mieux fait de la laisser s’exploser le crane . Il n’aimait pas qu’on le rabaisse, alors qu’une Grimm lui rappel qui il était … il la lacha, et la laissa regarder le sol .-Chess !Un cris fusa, elle hurla . Il la retint, la tira en arrière, et l’envoya valser dans la bibliothèque avant de fermer la porte fenêtre et les volets .-Stop, Grimm ! Ça va aller !Elle le regarda, horrifiée, et se figea . Il s’approcha, et lui pris maladroitement la main . Ç’allait être compliqué, de rassurer une fille qu’il n’aimait pas du tout .-Ils ont ! Vous avez ! Ils …Elle fondit en larme, alors il la poussa doucement, pour la faire s’asseoir sur le canapé, pendant qu’elle se mettait à pleurer. Maladroitement, il la prit dans ses bras, et la cajola jusqu’à ce qu’elle s’endorme.~-C’est dégueulasse, ce que tu me sais, Grimm, je sais. Désolé. Vraiment, je ne le pensais ?-Grimm, je te le jure. Je peux t’expliquer pourquoi quand tu es en colère tu ne dois surtout pas lever la mais sur moi, ou sur Tom ?- Je ne sais pas trop, j’ai peut de me faire arnaquer …-Tu me fais confiance ?-J’imagine …Il lui prit la main, et l’emmena plus loin, près des barbecues, qui, laissés a l’abandon avaient servis de table de chimie a ne te mets pas a hurler. D’accord ?Elle hocha la tête; peu assurée, et le regarda. Il tendit la main, comme s’il voulait qu’elle la prenne, et, paume tendue, fit courir le long de son bras, de gigantesques prends ma te fous de ma gueule ?!-Bien sur que non !Elle lui lança un regard aigus, et lui répondit par un sourire moqueur, elle savait ce qu’il pensait, elle savait qu’il se disait qu’elle avait peur, elle posa sa main sur la sienne. Les flammes léchèrent d’abord ses avant bras, avant de se rétracter, elle eut beau ne pas bouger, celles-ci refusaient de revenir sur ?!-Bah, c’est facile. Eux choses, la première, je les maitrise, mon but n’étant pas de te carboniser … La seconde, encore mieux, même si je voulais, je n’y parviendrais pas, regardes …Il prit sa main, et devant un verre d’eau, la Vas-y, essaie de me la balancer dessus, le regarda, amusée, et secoua la main comme une gamine, avant de fermer les yeux, à cause du soleil. Quand elle les rouvrit, Eliott était sec, mais Tom soufflait sur ses mèches trempées avec un air surpris, comme si ce n’était pas à lui de se prendre l’ verre était tu ….-Tu cales maintenant, pourquoi c’était vous les numéros un, et pourquoi si tu me claques, je suis dans la ***** ?Elle hocha faiblement la tête, et le regarda avec un air amusé, contente de la découverte du jour. Un peu secoué, peut être … Il lui ébouriffa les cheveux, et se retourna. Une mine embêtée se dessina sur son visage. Alice, elle fixait ses mains avec ?-Ouais ?Elle releva la tête elle aussi, et pinça les lèvres, avant de se redresser, de prendre un air embêté, et timide, et de fixer les trois enfants des trois autres grandes familles. Dans le tas, il y avait Catherine, le vent, une jolie pétasse comme on en fait pas Amaryllis, la terre. Réservée, peu sure d’elle, la jeune fille de la dernière l’enfant de la quatrième famille, qui ne servait strictement à rien, et qui était là, seulement pour l’ bien, nous constatons avec joie que miss Grimm a fait la récente découverte de ses dons, a défaut d’avoir su protéger Chess, et qu’elle est suffisamment proche de vous, pour vous tutoyer … Et qu’elle a un langage réellement ? Ce n’est pas à moi qu’elle s’adressait, mais a exactement … Nous vous croyons tous les trois, n’est-ce pas Amaryllis ? N’est-ce pas, l’autre ?-Fous lui la paix, Catherine, elle est plus haut placé que toi, tu lui dois le a perdu sa K ! Elle est minable !Alice s’avança à grands pas furieux, et se pointa devant la blondasse qui la toisait avec je ne m’abaisserais au rang minable, car je te serais toujours supérieur, vois-tu ? Tes parents doivent avoir honte de toi, ta famille ne dois rêver que de te renier, alors ne me fais pas passer pour une faible, parce que ce que je vois quand je te regarde, ou quand je regarde ceux qui te fixent, c’est de la pitié. Catherine, la fille qui ne savait pas se démerder sans son groupes de serviteurs … La fille incapable de sourire, ou juste, la pétasse qui se croyait supérieur aux autres. Tu n’es qu’un troisième rang, tu ne connaîtras jamais l’honneur d’être respectée, et crois moi, ça vaut mieux les regardait avec un air mi amusé mi embêté, il tira Alice par le bras, elle ça Alice, elle va aller se plaindre a mon père …-Rappelles moi c’est quand qu’on se tire ..?-Ce soir, tu racontes ta vie à des gens, pour la cérémonie. Demain on déjeune, et on se donc tu peux me la montrer, ma chambre ?- Allez-y faites comme si on n’était pas là !-T’inquiète pas, c’est ce qu’on fait … Tu montes, Alice ?Il lui ouvrit la porte et la fit entrer à l’intérieur. Elle alla se poser sur le lit, et lui, tira une chaise d’un bureau pour s’asseoir en face d’ j’ai géré ? Je me dé***** bien ?-Oui, bon, Catherine est une … Bref, et l’idée de nous voir réconcilier les deux familles la met en rage, parce que si nous nous entredétruisons, elle aura la première place … Tu comprends ?-Bah ouais, je comprends aussi que je ne l’aime pas du tout, et que cohabiter va être chaud …-En revanche, tu devrais porter plus d’attention a ton langage, en privé comme en publique, si tu y fais attention, tu auras moins de difficultés …-D’accord, je vais essayer de remettre ça d’ bon je te laisse, tu devrais dormir un peu … Je viendrais te chercher ce soir …Il ferma la porte, alors elle se glissa sous les couvertures. La lumière du jour ne la dérangea pas, elle ronfla comme un sonneur jusqu’à environs dix neuf heures. Eliott rentra car elle ne entendait pas frapper a la porte, et dû la secouer pour la ?-Mmh ?-Debout, t’as qu’une demie heure pour te préparer …-Mmh …Comme elle ne l’écoutait pas, il la fit s’asseoir et la regarda un moment avant de s’emparer des pinces posées sur la table de chevet. Il remit sa coiffure en ordre, la remontant un peu, pour ne pas qu’elle a l’air de ne pas s’être peignée, et la tira en avant pour qu’elle se je sais que t’es crevée, mais fais un effort, va te changer, je t’attends se dirigea dans la salle de bain pour enfiler une autre robe. Plus cintrée, et qui faisait plus adulte. Blanche, avec des manches amples, qui couvraient ses mains lorsque ses bras restaient ballants, et le jupon, assez fournis, s’arrêtait dessous ses genoux. Elle remit en ordre son maigre maquillage, et sortit de la salle de On y va ?Elle hocha la tête, avec un air maussade, avant de faire demi tour, et de foncer dans la salle de bain. Faiblarde, elle sortit de la valise une paire de boucle d’oreilles en cristal et en argent, et les attacha à ses oreilles. Pas qu’elle veuille être plus jolie que la moyenne ou autre, mais ces boucles appartenaient a sa mère, alors elle avait tout intérêt à les porter. Elle se baissa, et fit sortir une parure de cristal, toujours, qu’elle attacha à son cou. Voilà, là, c’était bon ?-Ouais, deux secondes … Je mets des godasses pas trop pourries … Tu peux vérifier qu’elles ne sont pas sous le meuble à coté du lit ?- Nan, elles n’y sont pas …-Ok …Elle sortit, pieds nus, et le regarda avec un air oublié mes godasses dans le train, et les bleus ne vont pas avec le reste … -Pas grave, on n’a pas le temps de trainer, ai l’air assuré, on pensera que c’est descendirent et traversèrent le chemin qui les menaient a l’église en courant, malgré les pieds nus d’Alice, et poussèrent les portes doucement, en cherchant leur elle fit son entrée, elle était radieuse, et toute trace de sommeil avait été effacée. Elle n’était pas extraordinairement belle ou quoi que ce soit, mais elle resplendissait la fierté, même si tout était joué. On se tut, et les invités s’assirent, la laissant traverser la pièce, pour se poster devant le seigneur de Raven. Elle inclina la tête avec humilité, et la releva quand il le lui la cérémonie se déroula avec légèreté. Le père d’Eliott était très pro, il ne dit rien de mauvais sur Alice, lui fit réciter le psaume, en quelques temps, ce fut réglé, et elle put aller se coucher dès que tout fut finit, et qu’elle eut salué les invités. Elle rayonnait toujours, mais avait peut être un peu trop but, car chaque fois qu’elle venait parler vers quelqu’un, elle acceptait le verre de vin qu’on lui tendait. Eliott la rattrapa, saoule, qui cherchais la sortie, près des ! P… Mais qu’est-ce que tu as bus ? Pas du jus, m’est avis. Bon, cas de force majeure, je vais dire qu’on p pourquoi ? C’est amusant, Mmh de rester là, les gens sont sympâ …-Ouais, mais t’es ivre, alors la conduisit dehors, malgré ses protestations, et la fit rentrer dans le manoir aussi vite qu’il put. Elle grelottait, mais n’avait pas les idées claires … Il la fit s’asseoir, enleva les boucles d’oreilles, le collier, et les pinces, et sortit en éteignant la lumière. Elle dormait déjà, assise, sur le lit …Le lendemain, il ouvrit la porte elle n’avait pas bougé. Quand il la secoua, elle gémit, et plaqua ses deux mains contre ses pas si fort, idiot ! Je souffre là, ça ne se voit pas ?!-T’as la gueule de bois, t’as trop bu, pour une première fois …Elle renifla dédaigneusement, et accepta le verre et le cachet qu’il lui tu t’apprêtes, on va partir déjeuner, puis on part en randonnée, comme je t’avais hocha la tête, se changea, enfila un pantalon et un tee shirt, et descendit déjeuner. Assise, elle ne toucha pas à son repas, prétextant le mal de tête, qui s’était évaporé un quart d’heure après la prise du cachet. Elle en profitait surtout pour démêler ses émotions, et se demander si ce qu’elle ressentait quand il lui parlait, c’était vraiment ce qu’elle pensait. Puis ils partirent. Cinq minutes après s’être engagé sur le sentier, il se demanda si c’était une bonne idée .Il passa une main dans ses cheveux, et tourna la tête pour regarder derrière lui. La petite brune le suivait sans difficulté, et lui lançait de temps à autre des œillades pour le moins intéressantes ... Il finit par soupirer, et s'arrêta. Il fallait que ça cesse, tout, les faux espoirs qu'elle entretenait, tout ... Il se mordit la lèvre, sachant qu'il lui ferait plus de mal s'il n'agissait pas ainsi ... Tout, dans les vibrations d'Alice montrait qu'elle ressentait plus que de l'amitié, et lui, qu'avait-il a dire ? Il s'était fait endoctriner de la même manière qu'elle ... Il se haïssait presque, mais il n'avait pas intérêt a rater ce qu'il allait faire, parce qu'après, elle le détesterait tellement qu'elle ne voudrais plus le voir, alors au moins lui laisser un bon souvenir ...Il la pris par les poignet, le regard résolus, et sourit de son air interrogatif . -Désolé ... Et il l'attira contre lui. Le tout ne dura pas plus de trente secondes, ce fut un baiser chaste, sans plus, mais Alice se sentait subitement mieux, parce qu'il avait compris. Il fourra son visage dans ses cheveux lâchés, qu'elle avait laissé retomber en cagues sur ses épaules, elle arrêta de respirer .Quand il se décida à la fixer, elle perdit son beau sourire, face a son air résigné, et las. -Qu'est ce qu'il y a, Eliott ? Je suis nulle hein, c'est ça ? Ou alors tu as compris que...- Non, Alice, ce n'est pas ça ...Un sourire triste lui échappa. -Si seulement ... Alice, ce n'est pas une histoire de toi, ou même de moi, ça dépasse ça ... Je voulais juste que tu le saches ... Et que tu comprennes que malgré tout, c'est recula, les yeux humides, et le regarda avec un air triste. Il déposa un baiser sur son front, et partit, la laissant seule, avec son chagrin, et ses pensées obscures, avec sa toute première peine de coeur ... Et un couteau, soigneusement rangé dans la poche ... Elle le sortit, fit jouer la lame contre son pouce et ressentit une légère douleur quand le sang perla. Elle ressentit aussi une toute autre choses, la sensation d'être vivante, et elle se dit que si elle voulait le ressentir de nouveau, elle devait retenter l'expérience, à plus grande échelle. Elle se sentait lasse, très lasse ... Si retenter signait son arrêt de mort, tant pis ... A quoi bon vivre quand on est rejette ?Elle regarda le manche d'argent incrusté de Saphir, et pris sa décision. Et maintenant, la meilleure chose à faire était d'attendre que le sang s'égoutte, puis se disperse, la laissant inerte, mais avec ce sentiment de vie ... puis la mort. WycenInvitéSujet Demande Particulière Dim 6 Jan - 2021 Désolé du Dp, mais l'histoire c'est mal affiché-Alice ? Tu m’entends ? Alice ? Tu m’écoutes ? Qu’est-ce qu’il y a dans ce courrier, Alice ? Alice ?Mathieu secouait son amie autant qu’il pouvait, il voyait bien ses yeux se remplir de larmes, au fur et à mesure qu’elle parcourait la lettre cachetée. Il lui arrivait de se comporter en enfant, et de bouder, ou de fondre en larme pour un rien, c’était ce qui la rendait attachante, c’était pourquoi il l’aimait, sans doute … Mais là, elle n’y était pour rien, et si elle se comportait ainsi, ce n’était pas a cause de son caractère, elle était triste, vraiment. Il se baissa pour être à sa taille, vu qu’elle était assise sur un banc, et l’étudia quelques secondes, avant de réagir. Il prit son amie dans ses bras, et la serra avec force, pour la réconforter. Des larmes vinrent foncer l’uniforme blanc du jeune garçon, il ne réagit pas. Il la relâcha, lui ébouriffa les cheveux et lui colla un baiser sur la vais aller chercher quelqu’un qui saura quoi faire … marmonna-t-il pour lui-même. Il alla dans les dortoirs des filles, mais ne trouva aucune amie d’Alice, alors il descendit à la salle commune. Elles y étaient presque toutes, ces filles qu’il n’aimait pas du tout. Son amie était … Pure, calme, pas artificielle, pas superficielle, et il se demandait comment elle pouvait apprécier des pétasses pareilles … Il tira une chaise, elles firent silence et l’observèrent toutes avec curiosité. -Vous avez vu, sa lettre ?-La lettre de qui, Pierrot ?-Celle de votre amie, celle d’ ? Tu connais une Alice, Carla ?-Non, et toi, Pierrot, tu connais une Alice ?Il détestait qu’elles l’appellent Pierrot, ce surnom mesquin et ridicule, il ne savait pas où elles l’avaient trouvé, il savait juste que ça signifiait clown, en japonais, et vu qu’il n’avait pas l’air d’un clown … Il ne leur demandait pas, mais elles n’avaient pas dû chercher bien loin. En plus d’être superficielles, ces filles étaient toutes idiotes … -Votre amie, pour information …-Alice n’est plus rien … Elle ne sert a rien, Alice est une arqua un sourcil, réfrénant l’envie de la baffer, et sortit de la salle sous les moqueries à peine déguisées des filles. Elles ne considéraient plus Alice comme une amie ? Parfait, mais alors, vers qui se tourner ? Il était vrai qu’elles étaient peu gentilles, et qu’il était remarquables qu’elles lui aient souris pendant six mois, mais leur comportement a toutes le révulsait. C’était peut être pour ça que la jeune fille pleurait … Si elles ne peuvent rien pour moi, je n’ai plus qu’a allé voir Eliott … »Mathieu n’était pas très emballé par l’idée de se tourner vers le gosse de riche qui tourmentait son amie, avant de commencer à lui donner des cours de maths, mais il n’y avait que lui qui pouvait lui venir en aide puisqu’Alice lui avait dit des choses que Mathieu ne savait pas …Si Eliott enquiquinait Alice, c’était pour une des raisons les plus idiotes. Stupide au la vie d’Alice, il y avait beaucoup de choses bizarres … A commencer par un rang stupide de princesse » de second rang. Eliott, lui faisait partie du second rang, mais sa famille a détrôné celle d’Alice pour des raisons que Mathieu ne connaissait pas. D’ailleurs, si Eliott n’adressait jamais la parole a Alice en l’appelant par son prénom, c’était a cause de cette mésentente. Apparemment, il n’avait rien contre elle …Il passa par le parc, il savait qu’il y trouverait la personne qu’il cherchait. Ne s’appréciant pas tous deux, ils avaient pris l’habitude de ne presque jamais s’appeler par leurs prénoms respectifs. Mathieu appelait Eliott par son nom, Raven, et Eliott n’appelait pas Mathieu. Tout le monde était tu peux venir s’il te plait ?-Toi, tu compte un jour m’adresser la parole autrement qu’en me manquant de respect ?-Ton pseudo-rang n’est rien pour moi, Raven, alors pour une fois, sois pas l’éternel connard que tu es, et suis -******, Eliott, tu veux pas arrêter d’être conversation, juste cinq minutes dans ta vie ?-C’est pas comme ça que tu le persuaderas de te suivre, Mathieu, il est buté, dis lui pourquoi t’es là …-Il est là parce que Grimm pète encore un câble, qu’il ne sait pas comment la calmer, et que ça concerne ? Il ..?-Non, justement. Ecoute, Pierrot, tu diras à ta copine que je n’ai pas que ça à foutre. Qu’elle se dé***** un se pencha en avant, et chuchota pour que seul Mathieu l’ la rejoins dans sa chambre, dès que je me débarrasse de Tom. Le blondinet tourna les talons et se dirigea vers le banc ou il avait laissé Alice seule. Elle était recroquevillée contre elle-même, le menton sur les genoux, les yeux clos, et les joues rouges et trempées. Il lui prit la main, et l’aida à se relever. Elle se laissa faire, et se traina pitoyablement derrière lui, sans chercher à lever les pieds. Il la fit rentrer dans sa chambre, et la fit asseoir sur son lit. Elle s’adossa au mur, ferma les yeux, et attendit. Il lui essuya consciencieusement les joues, enlevant le noir qui les colorait, et il réorganisa un peu ses cheveux, qui étaient tous emmêlés, de nouveau. Elle attrapa le peigne sans convictions, et se dénoua les cheveux. Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, il l’embrassa sur le front, et sortit doucement. Comme Mathieu l’avait fait, Eliott se posa à genoux devant elle, et lui prit les qu’est-ce qui se passe ? Elle le regarda vaguement avant de lui tendre la Alice Grimm En raison de votre âge approchant les quinze ans, et du fait que vous soyez seule héritière de la seconde famille la plus puissante du pays, vous êtes invitée à venir passer votre cérémonie de maturation, qui fera de vous une héritière digne, loyale et puissante, de la noble famille Grimm. Cette cérémonie comportant elle-même la totalité des cinq autres familles, vous n’êtes plus conviée à cette fête, vous devez y venir. Vous prendrez le train, avec le fils du Seigneur Raven pour arriver à leur château, car, étant donné la discorde avec votre père, il a refusé de vous faire réciter le psaume. Ce sera donc le duc de la première famille qui vous fera l’honneur d’assister à votre cérémonie. Mon père ? Désolé pour te rends compte ? Je vais être humiliée en publique ! C’est ma faute si Chess est mort, c’est ton père qui l’a tué, et c’est lui qui présidera la soirée ! Je ne supporterais pas de remarques désobligeantes, je le sens vraiment mal, Eliott ! Sans réfléchir, elle se jeta dans ses bras, et se remit à pleurer. Il la calma tant qu’il put, murmurant des paroles rassurantes, telles que même si ça doit pas beaucoup te réconforter, je serais là … » où au moins tu ne verras pas ton père … ». Elle avait les yeux gonflés, et ils la brûlaient. Elle comprends, pourquoi vous nous avez détrônés … Regarde le comportement de l’héritière, a-t-elle la prestance d’une Grimm ? J’en doute, Alice est non, c’est normal que tu le vives mal, ça remonte a pas si longtemps, tu sais …Il la cajola encore un petit moment, jusqu’à ce qu’elle a reprit du poil de la bête, et que son aplomb soit de moi au moins un sourire, je dois aller rejoindre Tom, il doit me chercher partout …Elle lui décrocha un sourire, même si ses yeux étaient encore un peu rougis, et il sortit. Aussitôt qu’il la laissa seule, Mathieu déboula dans la pièce pour vérifier l’état de son sourit, en le voyant est plus doué que moi, au final …-Mais nan, c’est juste que je lui ai refilé la lettre, et qu’il m’a dit des trucs rassurants, au sujet de tu sais quoi …-Je comprends rien a ton histoire, tu fais la gueule a ta famille, mais pourquoi ?-J’ai une idée, allons manger, je te raconte tout là bas, je meurs de sourit, reconnaissant bien son amie, et ils se dirigèrent vers le réfectoire en papotant de tout et de y a plus aucune table à deux, il va falloir qu’on s’installe sur une table à grave, personne ne s’installera, depuis qu’elles m’ont jetés, je suis grave … Alors, tu m’explique ?-Ouais, mais d’abord, tu saisis le contexte ? C’était il y a huit mois, la famille Grimm était encore la plus puissante. On possédait des terres, un bon patrimoine, du savoir, de la puissance … Et mon chien. Chess. Ce chien, mon père et moi y tenions beaucoup, et un jour, il y a eu une sorte d’accident. Chess est passé …-Ah mais ça m’a tout l’air d’une conversation passionnante, qui pourrait m’en apprendre … -Ah je t’en pris, Raven, ne te donne pas la peine de parler a des personnes aussi inférieur qu’Alice et de te rabaisser fixait son repas _ qu’elle avait massacré à l’aide de sa petite cuillère tandis qu’elle parlait _ avec un air horrifié. Elle n’aimait pas qu’on l’écoute parler, elle n’aimait pas qu’on la surprenne, et elle allait parler d’Eliott …. -C’est très gentil de faire attention a moi, Mathieu. Ça le fait plaisir, de voir qu’on en est revenus a de meilleurs sourire malicieux jouait sur les lèvres d’Eliott, elle se borna à tourner la tête pour le regarder avec un air on peut s’asseoir ? Le repas risquerait de refroidir …- Vas-y …Tom pris place à côté d’elle, et Eliott a côté de Mathieu, qui marmonnait, en découpant en fines lamelles de pauvres regarda discrètement son reflet dans le dos de sa cuillère, et tenta d’apaiser le rougissement de ses joues. Contrôlant assez bien son corps, par moment du moins, elle y parvint a peu près, de manière a ce qu’on pense qu’elle avait juste chaud. Elle était juste terriblement ce que tu racontais au Pier… A Mathieu, on t hocha la tête d’un air peu sur, puis gros, il y est passé direct, et mon père m’en a voulus, parce qu’il faut comprendre que ce n’est que de ma faute. J’ai été idiote, et il a décidé que j’en faisais plus partie de la famille. Sauf que chez moi, je suis la seule héritière. S’il n’y a pas d’héritiers, il ne peut pas me renier … Alors il a décidé de m’envoyer ici …-Grimm, si Chess est mort, c’est pas vraiment de ta faute, plutôt de la notre. C’est nous qui l’avons provoqués, tout en sachant ce qu’on faisait, et ce qui se passerait. Ton père a tellement de rancune envers toi qu’il en vient à presque se lier d’amitié avec ses ennemis mortels …-Mouais, si tu le qui s’est réellement passé, c’est qu’on l’a provoqué, et il est rentré dans notre !Alice plaqua ses mains sur ses oreilles, ferma les yeux et baissa la tête. Se rappeler de la mort de Chess ne l’aidait pas du tout, au contraire ! En plus, ils parlaient de choses que Mathieu devait comprendre de travers. Elle était sure que si elle regardait son ami elle lirait de la pitié a son égard, et du dégout a l’égard d’Eliott. Puis, elle regarda ses mains, tremblantes, et fut saisie de rage. Tu es Alice. Alice Grimm, fille de la seconde famille. Tu te dois de te ressaisir, et de ne pas flancher face à Eliott. Tu es forte, tu es puissante, et tu ne pleureras pas. »Elle releva la tête, et défia Eliott du regard. Il parut presque fléchir, sous l’intensité et la puissance de la colère d’Alice. Il savait, qu’elle n’était pas dirigée contre lui, mais il ne pu s’empêcher de se dire que si elle avait l’intention de lui faire du mal, elle y parviendrait sans mal … Il allait falloir la briefer un peu, une fois qu’elle serait capable d’avaler ce qu’il avait à rougit, mais cette fois ci, ce n’était pas de la gêne. Elle détestait qu’on lui donne des ordres, elle le regarda en fronçant les sourcils, et pinça les lèvres quand il se mit à sourire moqueusement. Elle avait été élevée dans l’idée qu’elle décidait, et qu’elle donnait les ordres, alors le simple fait qu’on lui dise de manger l’ n’ai pas faim, Raven. -Je t’en pris Grimm, je ne suis pas stupide. roula des yeux, battit des paupières et se leva, pour débarrasser son plateau. Tom saisit son poignet, et la retint assise. Elle le fusilla du regard, mais lui avait le regard plongé dans celui d’Eliott. Si ce n’était pas de lui que venait l’initiative, alors il fallait remonter à la source … Si les yeux d’Alice étaient équipés de fusils, l’aristo serait mort …-Alice, je fais pas ça pour te faire chier, tu t’en doutes, alors sois gentille, mange. Il prit sa fourchette, se leva, se pencha au dessus de la table, et traça une ligne dans son assiette. Il rapatria la viande d’un côté, et les légumes de l’autre, piocha une carotte, l’avala, et fixa la brune avec un air manges au moins les légumes, s’il te le regarda, et commença à manger, pour pouvoir rapidement décamper, les joues rouges, et les regards plantés dans celui d’Eliott, qui se rassit, amusé. Elle reporta son attention sur l’assiette, et quand elle releva la tête, elle remarqua que Tom et son ami avaient échangés de place. Elle piqua un fard, et se rabattit de nouveau sur son assiette. Tout ça sous l’œil ébahis de Mathieu qui n’avait jamais osé décréter quoi que ce soit, alors que lorsqu’Eliott le faisais, on lui obéissait. Et ce n’était pas cette stupide histoire de rang, car tout autant que lui, Alice n’en avait fur et à mesure qu’elle mangeait, il t’ajoutait discrètement des légumes, et de la viande, dans le côté qu’elle devait manger. Elle était si absorbée par ce qu’elle faisait, et le fait qu’elle fuie continuellement son regard, qu’elle ne vit même pas qu’elle avait vidé son assiette. - Mais …Un ricanement fusa à côté d’elle, elle tourna la tête et découvrit que Tom, Mathieu et Eliott étaient morts de rire, devant sa mine mis le temps, mais t’as mangé, et t’as rien dis, en plus !-T’as tout foutus du même côté !Elle lui envoya un coup de poing amical dans l’épaule, et adopta une moue boudeuse, ce qui n’eut que l’utilité de les faire rire encore normalement, vu qu’on est en vacance, on a le droit de trainer dans le jardin, et aux alentours de la forêt. Ça vous intéresse ?-Ouais !Alice regarda Mathieu avec étonnement, puis elle comprit ce qu’il ressentait. Avant qu’elle n’arrive, il était exclu. Directement, elle avait été intéressée, par ce garçon solitaire, un peu parano, au début, et qui souriait dès qu’il le pouvait aux jolies filles. Quand elle avait reçut ses manuels, il l’avait aidé a tout porté, et lui avait proposé de lui tenir compagnie, pour le premier repas. Tout sourire, il avait accepté, et avaient commencés à discuter, en se rendant compte qu’ils avaient pleins de points communs. Déjà, ils étaient bruns. Ensuite, ils n’avaient aucuns amis. Pour finir, et ce n’était qu’un nombreux traits commun, ils avaient le sourire facile, et étaient tout les deux très sociables. La paire idéale, quoi. Officiellement, il était presque immédiatement devenu son meilleur ami. Mais, lorsqu’elle avait eut des problèmes en maths, c’était vers Eliott qu’elle avait dû se tourner, et il avait dû se sentir rejeté. Au moins, si on leur proposait a tous les deux, sans inclure Mathieu dans Alice, ça lui plaisait. Pour ça, qu’il s’était empressé de répondre hocha la tête, et suivit Tom et son ami jusqu’à la Je parie que t’es jamais venus ici, vises juste ! Et finalement, c’est pas mal comme endroit !Pendant que les garçons discutaient, et qu’Eliott allumait un feu, Alice alla s’adosser a un arbre. Elle attrapa au vol la couverture qu’on lui lançait, et s’emballa dedans. Trouvant l’idée intelligente, les trois garçons s’assirent à côté d’elle, collés les quatre l’un contre l’autre, elle commençait à avoir conversation qu’on ai pas de cartes …Elle regarda son voisin de droite, celui qui l’avait forcé à manger ce qu’elle avait dans l’assiette, et fronça les ça ?-Vous savez jouer au poker ?- Si il pense à ce que je pense qu’il pense, il finit dans le buisson, ok Mathieu ? penses à quoi quand tu dis poker » ? Alice le regarda, la mine soupçonneuse, et quand il eut comprit là ou elle voulait en venir, il ! Je suis pas tordus a ce point ! Et puis, on aurait pas l’air conversation, si tu gagnais … -Je gagne jamais au poker … Je suis a des cartes ?- Va te …-Alice, tu lui as tendu la perche, tu penses à des trucs glauques, toi parfois …-Eh ! Je te signale que c’est lui qu’a répondu a la pseudo-perche. En plus, moi j’ai dit que s’il y pensait, je l’envoyais dans le buisson, j’ai pas dis que ça m’intéressait ! -C’est vrai ? C’est dommage ça …-J’ai pas besoin de jouer au poker pour me foutre a poil …Les trois garçons la fixèrent avec un air choqué, comme si c’était très inattendus de sa part, profitant de l’idée qu’elle ai pour une fois le dessus, elle prit un air aguicheur, et se débarrassa rapidement de la couverture pour s’installer a califourchon sur son ami, qui avait perdu son sourire, contre un air visiblement surpris. Plus surpris, tu meurs, bah, Eliott, t’étais pas partant pour un strip-poker ?Il la fixa avec un air perdu, tandis qu’elle se rapprochait dangereusement. Les deux autres garçons étaient muets de stupeur, face au renversement de situation. ******, je croyais pas Alice comme ça ! » Pensa Mathieu, et il avait raison. Elle était peut être morte de rire intérieurement, mais si elle n’avait pas été gênée en leurs présence, puis relâchée, et avec ça, ce sentiment d’adrénaline, jamais elle n’aurait eu l’idée de ce petit jeu elle se demandait pourquoi il ne la repoussait pas. Ils étaient censés se détester, alors qu’elle était a deux doigts de lui rouler un patin, lui la regardait juste comme si elle était devenue folle. -Wh, Raven, tu verrais ta tête !Puis elle éclata de rire, et se remit à sa place, en pleurant presque. Mathieu soupirait presque de soulagement, retrouvant son amie, et bientôt, Tom la rejoint. Eliott avait toujours l’air profondément choqué, qui finit même par le dérider t’imaginerais plus coincée, tentant, vous auriez vu vos tronches !Ils souriaient tous les trois, mais quelque choses gênait Eliott, ça se voyait … Il l’attira contre lui, passa un bras autour de ses épaules, et fit fi de ses demandes pour tu m’écrases … J’étouffe, je respire plus. Raven, s’tue plait, je meurs là … Houhou ? Aille, tu m’écrases … ******, t’as d’la force ! Maïeur, lâche-moi ! Fais gaffe hein, l’idée du buisson tiens toujours !-Moi aussi je t’aime les regards amusés des deux autres garçons, qui se mirent à discuter d’autres choses, Eliott enfonça son index dans les côtes d’Alice qui se mit à gigoter pour se débarrasser de son emprise, sans succès, car il était plus fort qu’elle. Pleurant presque de rire, elle le supplia d’arrêter, ses mots avalés par sa toux, il la je suis désolée de m’être foutu de ta gueule, t’as dû te poser des questions …-Un peu ouais … M’enfin, ce n’est pas déplaisant d’avoir une jolie fille assise à califourchon sur soi …-Ah bon, y a une autre fille ici ? Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres d’Eliott, Alice n’en revenait pas. Elle réussissait à le faire sourire ! Il avait de la fièvre ? Il la retint de nouveau prisonnière, et chuchota à son oreille-Retires ce que tu viens de dire, ou je te lâche pas …-D’accord, j’admets que je suis bien trop modeste, en vrai j’suis canon. Ça te va ?Il la lâcha, et pinça les lèvres pour ne pas sourire, face à la mimique boudeuse de la jeune bout d’un moment, a force de chahuts, et de rires, elle finit par bailler, mais refusa de partir . Elle ne savait pas quand ils seraient aussi souriants, tous les quatre, alors elle voulait profiter du moment au maximum .Elle finit d’ailleurs par s’endormir, et ne se réveilla que le lendemain matin, dans son lit . Elle regarda autour d’elle, avec un air profondément déboussolé, avant de se rappeler ou elle était . Elle entendait très distinctement trois respirations a ses pieds, et regarda près du lit . La tête posée sur les mains, Eliott dormait, assis par terre, en appuis sur la couverture . Au sol, Mathieu et Tom, qui ronflaient eux aussi . Elle se retint de rire, et profita de l’instant pour les regarder de plus près .Elle n’avait jamais vraiment l’occasion de fixer Eliott, et en profita . Elle devait avouer que des trois, il était le plus mignon . Et elle savait que Mathieu était mignon … d’ailleurs, Tom n’était pas mal du tout non plus, même si différent .Le premier, son ami depuis le début, avait des yeux verts, mais vu qu’il avait les paupières fermées, elle ne pouvait que se les rappeler . Des cheveux bruns, mi-longs, et des traits enfantins . Le second, Tom, était blond, mais elle ne se rappelait pas de la couleur de ses yeux . Pourtant elle se rappelait clairement l’avoir fusillé du regard . Mais, bleu, verts ou bruns, elle ne se rappelait plus . Et Eliott avait des yeux bleus encore plus pétillants que les siens encore plus clair, ceux d’Alice étaient lapis-lazuli, les siens étaient bleu pur . Et impénétrables, c’était agaçant … Quand a Eliott, il avait une allure étrange, a vrai dire … Grand, un peu plus qu’elle, mais a quelques centimètres seulement, on voyait qu’il faisait pas mal de sport, et avait des traits … Un peu éfféminés, mais qui restaient masculins . Des cheveux brun foncés, sans doute plus longs que les siens, raides . Elle les dévisagea lentement, avant de sursauter, elle fixait le peu qu’elle voyait d’Eliott, sois une masse de cheveux bruns foncés s’éparpillant sur son front .-Profiter de notre sommeil pour nous reluquer, c’est déloyal, Grimm .***** ! Il était réveillé ! Elle rougis au maximum, mais fit mine de ne pas comprendre de quoi il parlait . Elle prit un air vexé, et déclara d’une voix railleuse -Punaise, t’es vraiment narcissique en fait !-Ah ça va, je vais pas te tuer hein …Elle enfouis son visage cramoisie sur le traversin, et décida d’y rester .-Fais gaffe, tu vas t’étouffer …-Si je meurs, je serais débarrassée des exercices de maths …Un sourire malicieux joua sur les lèvres du garçon, pendant que Mathieu et Tom ouvraient les yeux .Un ricanement s’éleva, et c’était celui de deux personnes . Ah, Tom et Mathieu avaient entendus la conversation, et la gêne d’Alice laissait croire qu’Eliott avait raison … L’ami de la jeune fille se dit que ce n’était pas forcément plus mal que ça, et que de toute manière, elle ne risquait pas de trouver quelque choses d’intéressant a lui, ou a Tom . Vu le nombre de groupies qui bavaient sur Raven … Il réprima une bouffée de jalousie mal venue, et remit les pieds sur terre . *****, *****, ***** . » pensa-t-elle -Alice ne ferait jamais ça, voyons, tu devait avoir de la salade entre les dents …-Mathieu, soit mignon, fait comme lui, avale de l’essence et suicide toi …Nouveaux rires . Elle se sentait réellement idiote, parce qu’ils déconnaient sur son dos, et que même si elle n’avait pas honte de son geste, après tout, le peu de beaux garçons qu’il y avait dans cet établissement, elle avait bien le droi de les regarder non ? -Au fait, qu’est-ce que vous foutez là ?! C’est MA chambre ! Et je me suis pas endormie là, en plus …-Bah, on s’est dit que tu aurais mal au dos, si tu dormais dans l’herbe, alors je t’ai porté pour te ramener là, et comme Mathieu s’inquiétait pour toi, Tom a proposer de rester là, pour être sur que tu ne te réveillerai pas dans la nuit, ou que tu ne fasses pas de cauchemar … On a bien essayé de te tenir la main, mais apparemment, ça t’intéressait pas .-En reprenant les mot de l’attardé, il s’inquiétait, et il préférait rester, et comme je tenait pas a te laisser seule avec le sociopathe, je suis resté .-Pour connaitre la vérité, mieux vaut écouter Mathieu .-Merci mec .-De rien .-Eh, c’est une rébellion ? Vous vous liguez contre moi, a trois ? Si c’est le cas, vous avez intérêt a vite changer d’idée … Surtout toi, Raven, parce que je peux être une enquiquineuse finie …-Je confirme … marmonna Mathieu, qui évita de justesse un oreiller lancé afin de l’assommer . -Va te … Je te *****, Mathieu !Elle rougis, et détourna encore une fois le regard . Eliott la saisis par le menton, et la fixa dans les yeux, sérieux, tout a coup .-Grimm, si tu détournes le regard pour une simple moquerie, qu’est-ce que ce sera quand tu auras une famille a mener ? Faut affronter ses problèmes, c’est comme pour les maths .- Euh, ça a pas trop rapport là …-La ferme, tu affrontes le problème, c’est tout .Il se releva, sans plus de cérémonie, après l’avoir lachée, elle bondit hors du lit, et lui saisit le poignet d’un air autoritaire .-Toi ! Va pas croire qu’a cause de cette idiotie, ou de ce stupide rang, tu sois autorisé a me parler ainsi . Je reste une Grimm, et tu n’as aucunement le droit d’hausser le ton quand tu m’adresses la parole, je suis claire ?-Et bah voilà, tu vois quand tu veux, tu peux, suffit de raler un peu … Il lui ébouriffa les cheveux avec un air moqueur, et elle fronça les sourcils .-Attends, tu te fous de moi là, c’est ça ?-On ne peut plus …Elle étouffa un grognement, et le lacha . Mathieu et Tom s’étaient remis sur leurs deux jambes, elle adopta une mine boudeuse qui les fit sourire les trois, et s’assit sur son lit en croisant les bras .-Z’avez arrêté de piailler autour du feu vers quelle heure a peu près ?-Chais pas, mais va falloir songer a manger plus, Grimm, t’es un poids plume, ça fait peur .-C’toi qui m’a ramené ?-Ça te pose un problème ?-Pas que je sache, c’est toujours mieux que de dormir dans l’herbe, quoique ç’aurait pu être amusant . Ce qui serait amusant, maintenant, ce serait de me laisser aller me doucher … Aller, dehors …Eliott lui sourit avec un air moqueur et satisfait, se disant surement que la leçon était passée, et qu’elle avait compris ce qu’il disait, quand il disait qu’elle devait affronter ses problèmes …Ils passèrent les journées suivantes ensembles, tous les quatre, ce qui changeait énormément a Mathieu, mais aussi a Alice, et a Eliott . Tom, lui, était habitué, a être entouré, alors il n’avait pas plus de mal que ça .Vint ensuite le moment de faire les valises pour aller au domaine Raven . Alice était stressée, et tremblante . Elle n’arrêtait pas de se retourner, pour être sure que Mathieu était toujours là . A bout d’un certains temps, il vint l’aider a plier les habits, et regarda avec un air amusé les robes qu’elle fourrait dans son sac .-Depuis quand tu t’habilles comme une vraie fille ?-J’ai pas le choix, figure toi, ma mère a dit Tu mettras tes pantalons quand tu reviendras en cour . »Elle fit la grimace, et en sortit une légère, pour le train . La plupart des toilettes étaient bleus clair, parce que ça s’accordait très bien avec ses yeux . Elle avait pris le temps de tresser ses cheveux de manière habile, et y avait glissé des rubans, qui laissaient quand même quelques mèches brunes tomber en cascade . Elle avait juste rehaussé ses yeux bleus d’une poudre dorée sur les paupières, ses onglées, ses mains, ses joues, ses yeux, ses cheveux, tout était impeccable . Sauf qu’elle était d’une humeur massacrante, stressée, elle n’arrêtait pas de faire demi tour, de virevolter, de changer d’idée, d’avis, d’humeur .-Tiens, Alice en robe ? Elle se retourna et se planta devant Eliott avec un air mauvais .-Toi, tu fais un commentaire, tu passes le trajet dans la soute . - Nerveuse ?-Elle dit que nan, j’imagines qu’elle flippe …- Je m’en doute …-Z’auriez l’obligeance d’arrêter de parler comme si j’étais pas là ?Elle se retourna, et força sur la valise pour la fermer . Elle tourna de nouveau les talons, et faillit s’étaler, de tout son long … Elle releva le bas de sa robe, pinça les lèvres, et envoya valser les chaussures noires a talons, qu’elle troqua contre de vieilles tennis grises déstructurées, sous les regards moqueurs de ses camarades de classe . Elle attrapa les chaussures, qui gisaient au sol, abandonnées, les fourra dans un sac, et posa le tout au sol .-Bien, la voiture de Ma Dame est avancée .-C’est ça ouais …Elle lui lança un regard suspicieux, et lacha ce qu’elle tenait pour se jeter sur son ami .-T’as interet a bosser hein, une semaine, ça peut tooout changer, alors tu fais pas la feignasse, tu bosses … Tu vas me manquer, Mathieu …-Toi aussi, Alice, tu vas me manquer, toi aussi …Après les aurevoirs, ils tournèrent vers le train, qui n’était pas encore partit, et allèrent s’installer dans un wagon vide .-Alice, il va sérieusement falloir que tu revoies ton oratoire … Tu parles comme n’importe quelle adolescente de ville, ça fais peur … -Je sais me tenir en publique, j’ai eu une bonne éducation, je te rappelle …-Et, me frappe pas, parce que je l’ai jamais fait, là ou on va, le vouvoiement est de rigueur .-Pardon ?! Je ne te vouvoierais pas, j’y arriverais pas, tu te fous de ma gueule ? Euh, pardon… Aurais-tu l’obligeance de cesser cette comédie ?-Eh, Dante, ta Divine comédie », je l’ai pas écrite … -Dante, c’est très spirituel, Raven …-Soit mignonne, quand on arrive, tu attends que je me sois débarrassé des formalité pour gueuler, cet a dire, attends d’être en priver, pour te défouler .Elle hocha la tête, d’un air mutique, et fixa ses pieds chaussés de vieilles tennis .-Et tu changeras de souliers, avant qu’on arrive ..?-Certainement …Il lui releva la tête, et lui offrit un sourire tout a fait charmant .-Grimm, tu te présentes aujourd’hui comme la protégée des Raven, demain, pour ta cérémonie, et le reste de la semaine, je te promet qu’on part se pommer dans la forêt .-Sérieux ? Euh, je veux dire Promis ?-Sérieux .Elle sourit, et fixa la fenêtre avec un air déjà moins mutique .-Ça me fais peur … J’ai peur d’arriver, en fait, j’ai peur qu’on me prenne pour … Je sais pas, l’idiote qui a tué sa K, Le déshonneur des Grimms, celle que le fils Raven a pris sous son aile, sans mauvais jeu de mots …-Grimm, tu me fais confiance ? Personne ne pensera ce genre de choses de toi, quand on va descendre, tu vas sortir en tenant ma main, la tête haute, le menton relevé, le dos droit, un sourire flottant sur les lèvres comme si on avait plaisanté tout le trajet, tu vas sourire, avec un air doux, si, tu peux le faire, et si on te parle, tu inclines la tête, tu me regardes comme si je devais t’autoriser a répondre … Mais tu regardes les gens avec un air supérieur, toujours . N’oublies pas qui tu es … D’ailleur, évites de trop ouvrir la bouche, parce que t’as tendance a déployer des tésors de vulgarité, a force de côtoyer des gens … Vulgaire, va-t-on dire …-D’accord .-Voilà, et tu ne t’éparpilles pas partout . Sois structurée, et calme . Ne bouge pas trop vite, si ça peut t’aider, cale ton pas sur le miens .Elle hocha la tête, il avait réussis à la faire stresser de nouveau, il fallait qu’elle retienne Papillonner des yeux, le fixer en mode groupiasse, incliner la tête, l’imiter, jouer la pétasse timide, se la boucler … Ah oui, il avait raison, elle était assez vulgaire, quand même …-Bah, on va tester ça … Maintenant, le train s’est arrêté …Elle serra les dents, enleva ses tennis, remis les chaussures a talons sur lesquelles elle ne tenait pas debout, et aggripa fermement le bras d’Eliott . -Il y a du monde ?-Selon les dires des autres, tous les invités présents a ta cérémonie de maturité, donc oui … Respire Alice, c’est des gens qui idolâtrent ta famille, s’ils se jettent pas a tes pieds, je vais perdre dix euros …-T’as parié que je me ridiculiserais ?!-Non, moi j’ai parié que tu t’emmêlerai pas les crayon, si tu foire, tu me dois dix euros …-T’as parié … Vous avez parié avec qui ?!-Avec Tom …-Ok, nous sommes d’accord, si je le croise, seul, je l’étrangle …Il sourit, poussa les battants, et descendit du wagon . Sur le quais de la gare, on distinguait clairement une silhouette droite, et bien tenue, qui contrastait avec le reste des habitants, mal soignés …-Respire Grimm, t’as encore au moisn cinq minutes de voiture .-Oublies, j’me tire .-Non non non !Il la rattrapa par la taille tandis qu’elle se défilait et faisait demi tour, et l’attira a lui avec un sourire moqueur . Il làcha sa main pour lui entourer les épaules, avec un air nonchalant, et la força a marcher jusqu’à la voiture .-Le carosse » de Ma Dame est avancé …- Il me revient que j’ai oublié une veste a laquelle je tenais énormément, dans notre compartiment, je vous serais grès de m’attendre, tandis que je pars la chercher …-Il me semble que tu es arrivé dans le train sans veste …-Et bien, je vais retourner a l’académie pour la récupérer …Au lieu de discuter, il la poussa à l’arrière de la voiture, et enclencha la sécurité de la porte, au cas ou elle ne tente une escapade forcée . -Ça va aller, je ne suis pas non plus stupide au point de me jeter par la portière .-Les Grimms ont un sens assez aigus de la fuite, Alice …Elle fusilla du regard le conducteur .-Tom ?!-Ouais ?-T’as de la chance d’être au volant, tu serais mort, sinon … J’ai l’autorisation de le tutoyer lui hein ? Enfin, n’est-ce pas … Eliott ?Un ricanement se fit entendre à l’avant, et Alice broya la main d’Eliott pour ne pas étrangler Tom .Elle regarda les paysages, bailla, remis en ordre sa coiffure et son maquillage, et eu a peine le temps de souffler que les cinq minutes étaient passées, et qu’ils arrivaient au domaine des Ravens .-Bienvenue à la maison, Eliott .-T’es chez toi aussi, Tom … Et Grimm, pour une semaine …-J’imagines que t… Vous connaissez la réponse …-Je me doutes …-C’est marrant de te voir le vouvoyer, sachant que tu es bien plus classée que moi, et que je le tutoie . Et surtout, qu’il n’y a pas deux jours, tu lui a refais une leçon de morale sur ta supériorité … -Tom, je serais toi, je la fermerai, elle a l’intention de te coller jusqu’à ce que vous soyez seuls tous les deux, pour t’éviscerer, et te pendre avec tes boyaux …-Tu m’en veux a ce point ?-A ce point, ouais, et rien que pour pas devoir dix euros a Ell… A …C omment on doit s’appeler en fait ?-Ah *****, j’en ai aucune idée …-Seigneur Raven, ça fera l’affaire, j’imagines … Ricana Tom .-Tu dis Eliott, ou Raven . Mais principalement Eliott, pour qu’on voit qu’on est plus ou moins proche, mais qu’on n’en a pas rien a carrer, des formes .-Ah ouais … Bref, rien que pour pas lui devoir dix euros, j’vais me comporter … Comme quelqu’un de mon rang, Paf ! Dans le … Mince, Argh, faut que je me taise …Pendant qu’Eliott soupirait, découragé, Alice s’appliquait a se taire, mimant le geste de se fermer la bouche, et de jeter la clé .-On est arrivés .-J’ai oublié ma veste a l’académie, je peux pas sortir sans veste !Avec un sourire amusé, Eliott enleva sa propre veste pour la poser sur ls épaules d’Alice .-C’est de la pure mise en scène, Grimm, alors laisse la là, ça pourrait faire genre …-Ouais, et on va se rouler un patin aussi, pour faire genre …-L’idée est tentante, mais je me ferai étriper, ce serai … Désolant …Elle fronça le nez, et descendit en première, il poussa la portière, la referma, et la prit par la taille pour se diriger dans l’allée . Les chuchotis allèrent bon train, tandis qu’elle essayait tantôt de regarder les gens en souriant, tantôt de papilloner des yeux en reardant Eliott .Elle reconnut quelques visages familiers, et dû s’adonner au jeu des sourires, des présentations, ou juste des iformations .-Oh, miss Alice, vous avez grandit ! Qui aurait crut qu’une Grimm viendrait passer sa cérémonie de maturité au domaine des Ravens ?! Certainement pas moi en tout cas ! Auriez vous vu votre père ?-Oh, je suis navrée miss Sally, je ne l’ai pas croisé depuis il y a six mois …-Ah oui, l’incident … Désolée pour vous … Mais je suis heureuse que vous vous rappeliez de moi …-Alice, il faudrait voir a avancer, Tom est déjà a l’autre bout du chemin .Elle baissa humblement la tête, le remerciant intérieurement de la délivrer de cette femme, et fit rougir ses joues .-Je ne peux qu’acquiescer, nous n’avons qu’a le rejoindre … Encore merci, et bonne journée !-Tu te démordes bien …Chuchota Eliott quand la femme fut partie .-Oh Mademoiselle Grimm !-Lady Shizuka !-Vous avez fière allure, Alice … Eliott, c’est vous qui l’accompagnez ?-Oui, Sarah, J’éssaie de me frayer un chemin parmis la foule d’amis venus la saluer, pour l’accompagner a ses appartements …-Pas de problème, venez donc par là, jeunes gens … Elle se composa une mine interessée, et fit mine de parler, de sorte que personne ne vienne l’interrompre .-Alors les relations entre nos deux familles ennemies sont redevenues moins tendues …-N’en soyez pas si sure, Lady Sarah, si j’accompagne ma … Camarade, ce n’est que par pure formalité …-Eliott, mon garçon, je vous connais bien, ce regard n’est pas aussi professionnel que le miens … Les deux vieux sont sans doute toujours en conflit, mais vous avez l’air plus clairvoyants, et plus intelligents … Les deux familles maitresses se doivent de se réconcilier …Alice lança un sourire a Eliott, un sourire que seul la jeune femme japonaise, et lui, pouvaient apercevoir, et qui en disait long sur ce qu’elle pensait .-Désolée, ça m’a échappé, mais cette comédie me fatigue, je ne vois pas l’utilité de sourire, et de faire des courbettes, s’il faut, hors regards papillonnants, expliquer a tout le monde a quel point l’entente est difficile …-Alice, on a pas le choix … Vous m’éxcuserez, Sarah, je vous remercie pour la protection » apportée, nous allons continuer seuls …Lady Shizuka s’arrêta, lui sourit, et fit demi tour en inclinant la tête . Eliott poussa la porte, et la referma derrière lui . Il poussa Alice contre le mur, et posa ses mains sur le mur de manière a être au dessus d’elle .-*****, Alice, tu pourrais pas la fermer ?! Si t’agis comme une bourge devant les autres, ils y croient, mais Sarah, elle n’est pas idiote, et elle va répéter ça a qui veut l’entendre, alors sois mignonne, ferme la .-Je TE demande pardon ?! Depuis quand TU emploies ce genre de propos contre moi ?! Je te signale que si tu ne m’avais pas retenue, je serais loin ! Alors tu l’as un peu cherché hein !-Alice ! Calmes toi, abrutie ! T’es idiote ou quoi ?!Elle le fixa avec une lueur mauvaise du fond du regard .-Répète ce que tu viens de dire !-Tu es une idiote, Alice .Il avait dit ça calmement, comme si le fait de faire du mal a Alice ne lui faisait rien . Elle bouillait sur place, et s’était pris une gifle intérieur très douloureuse .Elle leva la main, paume tendue, et se sentit happée en arrière avant d’avoir réussis a toucher Eliott . Elle l’avait manqué de quelques centimètres a peine . Et la gifle avait faillit l’atteindre .-Alice, arrête !-Lache moi, Tom ! Laisse le se comporter en homme, si je veux lui en coller une, il est assez grand pour se défendre !-Non Alice, c’est pas exactement ça … Eliott ?- J’imagines que si on lui dit pas, son père ne lui dira pas .Tom la retenait fermement, en l’aggripant au niveau des coudes seulement . Elle se débattit violement pour qu’il la lache, mais ne parviens qu’a se fatiguer . -Arrête de t’énerver, Alice, tu vas t’épuiser .-Lache moi !Ses yeux se remplissaient de larmes, de rage, parce qu’elle ne parvenait pas a se libérer, et aussi a cause de ce qu’Eliott lui avait dit . Il fallait avouer que ce genre de choses fait mal . Là, seulement, il la lacha, elle lutta pour ne pas s’écraser par terre, et préserver un minimum d’équilibre .-Alice . Calme toi, tu veux ?-Aurais tu l’obligeances de fermer ta gueule ?!Elle avait peut être crié un peu fort, certes, mais au moins, si elle ne pouvait pas y mettre les mains, elle y mettais du cœur . Elle leur tourna le dos, le temps de faire sécher ses yeux, et se retourna, les yeux emplis de haine .-Raven, dis a ton sous fifre, que la prochaine fois qu’il me touche, je le fracasse . Ensuite, je répète, tu ne me parles pas comme ça . Si t’as besoin de te sentir supérieur, dis le, je vouvoie des cons, ça me changerais pas d’en vouvoyer un de plus, mais n’imagines pas que je sois de l’une des familles de sous catégorie qui se courbe devant ta belle gueule . Ce n’est pas le cas, ce ne le sera jamais, c’est bien clair ?Eliott la regardait, calmement, passivement, tandis qu’elle calmait ses nerfs a lui hurler dessus .-C’est bon, Mademoiselle je suis au dessus de tout le monde, t’es calmée ?Il était un peu blasé par son comportement de gamine, parce qu’il savait, qu’elle avait du mal a supporter tout ça, et qu’il n’était pas foncièrement gentil, mais il fallait la faire taire, et il fallait qu’il puisse lui montrer ce qu’il avait a lui montrer . Il savait aussi que son commentaire était plus que méchant, et qu’il avait dû la blesser, mais il n’avait pas le choix . Il s’approcha de la jeune fille, qui était, ça se voyait, a deux doigts de fondre en larme, et l’enlaça maladroitement .-Vas y, ne te retiens pas, tu peux pleurer devant moi, tu l’as déjà fais, ça ne me déranges pas …-Tais … Toi .Elle resta debout, bras balants, et fondit en larmes, le visage appuyé contre son épaule .Il avait raison, elle avait déjà pleuré devant lui . Elle s’en rappelait assez distinctement, et lui encore plus . Parce qu’il était là, le jour ou tout est partit en cacahuètes …Elle lançait le plus possible Chess a l’assaut de Nyx . Mais la K. des Ravens était encore plus puissante que sa kréature a elle . Elle avait finit par triompher . -Vas y, Nyx, achève le . La K, une louve croisée avec un guepard, un lion, et un poulet, avait une fourrure blanche qui reflétait chaque parcèle de lumière, lorsqu’il faisait nuit . Chess était un cheval, un étalons blanc, qui avait des yeux taillés dans du saphir . Un cavalier d’échiquier … Et Nyx, en abbatant sa patte, l’avait presque broyé .-Chess !Lorsque sa K avait été frappée, la douleur pshysique avait été si grande qu’elle était tombé a la renverse, et c’était Eliott qui l’avait rattrapé, avant que sa tête n’heurte le sol . Déjà que son père et lui ne se parlaient plus, mais le Seigneur de Raven aurait aimé voir la petite Grimm mourir, car sans héritier, le pouvoir leur revenait de droit . Son fils, n’étant pas aussi tordus, avait foncé, et avait atterit juste . Comme son père avait refusé de lui parler après ça, il s’était lui-même occupé d’Alice, le temps qu’elle se réveille . Il l’avait allongée sur l’un des nombreux canapés que contenait la bibliothèque, et avait attendus son réveil .Quand elle avait ouvert les yeux, sa tête était posée contre les genoux d’Eliott . Elle savait qu’il la haïssait, il savait que c’était réciproque . Elle avait relevé la tête tellement vite qu’elle était tombée en arrière par la suite, avant de se relever rapidement, de nouveau, et de courir à la terrasse . Dès qu’elle s’était levée, il la suivit, pour l’empecher de regarder par le balcon, mais c’était trop tard, elle était déjà penchée en avant . Il la tira en arrière, pendant qu’elle se laissait tomber sur le sol .-Grimm ! Qu’est-ce qui te prends de courir, alors que tu viens de tomber dans les pommes, t’es idiote ou quoi ?! -Raven ! Je te signale que vu mon rang comparé au tiens, tu me dois le respect, alors lache moi, et laisse moi voir ce que je veux voir .-Comme vous voudrez, majesté …Il était vexé, et commençait a se dire qu’il aurait mieux fait de la laisser s’exploser le crane . Il n’aimait pas qu’on le rabaisse, alors qu’une Grimm lui rappel qui il était … il la lacha, et la laissa regarder le sol .-Chess !Un cris fusa, elle hurla . Il la retint, la tira en arrière, et l’envoya valser dans la bibliothèque avant de fermer la porte fenêtre et les volets .-Stop, Grimm ! Ça va aller !Elle le regarda, horrifiée, et se figea . Il s’approcha, et lui pris maladroitement la main . Ç’allait être compliqué, de rassurer une fille qu’il n’aimait pas du tout .-Ils ont ! Vous avez ! Ils …Elle fondit en larme, alors il la poussa doucement, pour la faire s’asseoir sur le canapé, pendant qu’elle se mettait à pleurer. Maladroitement, il la prit dans ses bras, et la cajola jusqu’à ce qu’elle s’endorme.~-C’est dégueulasse, ce que tu me sais, Grimm, je sais. Désolé. Vraiment, je ne le pensais ?-Grimm, je te le jure. Je peux t’expliquer pourquoi quand tu es en colère tu ne dois surtout pas lever la mais sur moi, ou sur Tom ?- Je ne sais pas trop, j’ai peut de me faire arnaquer …-Tu me fais confiance ?-J’imagine …Il lui prit la main, et l’emmena plus loin, près des barbecues, qui, laissés a l’abandon avaient servis de table de chimie a ne te mets pas a hurler. D’accord ?Elle hocha la tête; peu assurée, et le regarda. Il tendit la main, comme s’il voulait qu’elle la prenne, et, paume tendue, fit courir le long de son bras, de gigantesques prends ma te fous de ma gueule ?!-Bien sur que non !Elle lui lança un regard aigus, et lui répondit par un sourire moqueur, elle savait ce qu’il pensait, elle savait qu’il se disait qu’elle avait peur, elle posa sa main sur la sienne. Les flammes léchèrent d’abord ses avant bras, avant de se rétracter, elle eut beau ne pas bouger, celles-ci refusaient de revenir sur ?!-Bah, c’est facile. Eux choses, la première, je les maitrise, mon but n’étant pas de te carboniser … La seconde, encore mieux, même si je voulais, je n’y parviendrais pas, regardes …Il prit sa main, et devant un verre d’eau, la Vas-y, essaie de me la balancer dessus, le regarda, amusée, et secoua la main comme une gamine, avant de fermer les yeux, à cause du soleil. Quand elle les rouvrit, Eliott était sec, mais Tom soufflait sur ses mèches trempées avec un air surpris, comme si ce n’était pas à lui de se prendre l’ verre était tu ….-Tu cales maintenant, pourquoi c’était vous les numéros un, et pourquoi si tu me claques, je suis dans la ***** ?Elle hocha faiblement la tête, et le regarda avec un air amusé, contente de la découverte du jour. Un peu secoué, peut être … Il lui ébouriffa les cheveux, et se retourna. Une mine embêtée se dessina sur son visage. Alice, elle fixait ses mains avec ?-Ouais ?Elle releva la tête elle aussi, et pinça les lèvres, avant de se redresser, de prendre un air embêté, et timide, et de fixer les trois enfants des trois autres grandes familles. Dans le tas, il y avait Catherine, le vent, une jolie pétasse comme on en fait pas Amaryllis, la terre. Réservée, peu sure d’elle, la jeune fille de la dernière l’enfant de la quatrième famille, qui ne servait strictement à rien, et qui était là, seulement pour l’ bien, nous constatons avec joie que miss Grimm a fait la récente découverte de ses dons, a défaut d’avoir su protéger Chess, et qu’elle est suffisamment proche de vous, pour vous tutoyer … Et qu’elle a un langage réellement ? Ce n’est pas à moi qu’elle s’adressait, mais a exactement … Nous vous croyons tous les trois, n’est-ce pas Amaryllis ? N’est-ce pas, l’autre ?-Fous lui la paix, Catherine, elle est plus haut placé que toi, tu lui dois le a perdu sa K ! Elle est minable !Alice s’avança à grands pas furieux, et se pointa devant la blondasse qui la toisait avec je ne m’abaisserais au rang minable, car je te serais toujours supérieur, vois-tu ? Tes parents doivent avoir honte de toi, ta famille ne dois rêver que de te renier, alors ne me fais pas passer pour une faible, parce que ce que je vois quand je te regarde, ou quand je regarde ceux qui te fixent, c’est de la pitié. Catherine, la fille qui ne savait pas se démerder sans son groupes de serviteurs … La fille incapable de sourire, ou juste, la pétasse qui se croyait supérieur aux autres. Tu n’es qu’un troisième rang, tu ne connaîtras jamais l’honneur d’être respectée, et crois moi, ça vaut mieux les regardait avec un air mi amusé mi embêté, il tira Alice par le bras, elle ça Alice, elle va aller se plaindre a mon père …-Rappelles moi c’est quand qu’on se tire ..?-Ce soir, tu racontes ta vie à des gens, pour la cérémonie. Demain on déjeune, et on se donc tu peux me la montrer, ma chambre ?- Allez-y faites comme si on n’était pas là !-T’inquiète pas, c’est ce qu’on fait … Tu montes, Alice ?Il lui ouvrit la porte et la fit entrer à l’intérieur. Elle alla se poser sur le lit, et lui, tira une chaise d’un bureau pour s’asseoir en face d’ j’ai géré ? Je me dé***** bien ?-Oui, bon, Catherine est une … Bref, et l’idée de nous voir réconcilier les deux familles la met en rage, parce que si nous nous entredétruisons, elle aura la première place … Tu comprends ?-Bah ouais, je comprends aussi que je ne l’aime pas du tout, et que cohabiter va être chaud …-En revanche, tu devrais porter plus d’attention a ton langage, en privé comme en publique, si tu y fais attention, tu auras moins de difficultés …-D’accord, je vais essayer de remettre ça d’ bon je te laisse, tu devrais dormir un peu … Je viendrais te chercher ce soir …Il ferma la porte, alors elle se glissa sous les couvertures. La lumière du jour ne la dérangea pas, elle ronfla comme un sonneur jusqu’à environs dix neuf heures. Eliott rentra car elle ne entendait pas frapper a la porte, et dû la secouer pour la ?-Mmh ?-Debout, t’as qu’une demie heure pour te préparer …-Mmh …Comme elle ne l’écoutait pas, il la fit s’asseoir et la regarda un moment avant de s’emparer des pinces posées sur la table de chevet. Il remit sa coiffure en ordre, la remontant un peu, pour ne pas qu’elle a l’air de ne pas s’être peignée, et la tira en avant pour qu’elle se je sais que t’es crevée, mais fais un effort, va te changer, je t’attends se dirigea dans la salle de bain pour enfiler une autre robe. Plus cintrée, et qui faisait plus adulte. Blanche, avec des manches amples, qui couvraient ses mains lorsque ses bras restaient ballants, et le jupon, assez fournis, s’arrêtait dessous ses genoux. Elle remit en ordre son maigre maquillage, et sortit de la salle de On y va ?Elle hocha la tête, avec un air maussade, avant de faire demi tour, et de foncer dans la salle de bain. Faiblarde, elle sortit de la valise une paire de boucle d’oreilles en cristal et en argent, et les attacha à ses oreilles. Pas qu’elle veuille être plus jolie que la moyenne ou autre, mais ces boucles appartenaient a sa mère, alors elle avait tout intérêt à les porter. Elle se baissa, et fit sortir une parure de cristal, toujours, qu’elle attacha à son cou. Voilà, là, c’était bon ?-Ouais, deux secondes … Je mets des godasses pas trop pourries … Tu peux vérifier qu’elles ne sont pas sous le meuble à coté du lit ?- Nan, elles n’y sont pas …-Ok …Elle sortit, pieds nus, et le regarda avec un air oublié mes godasses dans le train, et les bleus ne vont pas avec le reste … -Pas grave, on n’a pas le temps de trainer, ai l’air assuré, on pensera que c’est descendirent et traversèrent le chemin qui les menaient a l’église en courant, malgré les pieds nus d’Alice, et poussèrent les portes doucement, en cherchant leur elle fit son entrée, elle était radieuse, et toute trace de sommeil avait été effacée. Elle n’était pas extraordinairement belle ou quoi que ce soit, mais elle resplendissait la fierté, même si tout était joué. On se tut, et les invités s’assirent, la laissant traverser la pièce, pour se poster devant le seigneur de Raven. Elle inclina la tête avec humilité, et la releva quand il le lui la cérémonie se déroula avec légèreté. Le père d’Eliott était très pro, il ne dit rien de mauvais sur Alice, lui fit réciter le psaume, en quelques temps, ce fut réglé, et elle put aller se coucher dès que tout fut finit, et qu’elle eut salué les invités. Elle rayonnait toujours, mais avait peut être un peu trop but, car chaque fois qu’elle venait parler vers quelqu’un, elle acceptait le verre de vin qu’on lui tendait. Eliott la rattrapa, saoule, qui cherchais la sortie, près des ! P… Mais qu’est-ce que tu as bus ? Pas du jus, m’est avis. Bon, cas de force majeure, je vais dire qu’on p pourquoi ? C’est amusant, Mmh de rester là, les gens sont sympâ …-Ouais, mais t’es ivre, alors la conduisit dehors, malgré ses protestations, et la fit rentrer dans le manoir aussi vite qu’il put. Elle grelottait, mais n’avait pas les idées claires … Il la fit s’asseoir, enleva les boucles d’oreilles, le collier, et les pinces, et sortit en éteignant la lumière. Elle dormait déjà, assise, sur le lit …Le lendemain, il ouvrit la porte elle n’avait pas bougé. Quand il la secoua, elle gémit, et plaqua ses deux mains contre ses pas si fort, idiot ! Je souffre là, ça ne se voit pas ?!-T’as la gueule de bois, t’as trop bu, pour une première fois …Elle renifla dédaigneusement, et accepta le verre et le cachet qu’il lui tu t’apprêtes, on va partir déjeuner, puis on part en randonnée, comme je t’avais hocha la tête, se changea, enfila un pantalon et un tee shirt, et descendit déjeuner. Assise, elle ne toucha pas à son repas, prétextant le mal de tête, qui s’était évaporé un quart d’heure après la prise du cachet. Elle en profitait surtout pour démêler ses émotions, et se demander si ce qu’elle ressentait quand il lui parlait, c’était vraiment ce qu’elle pensait. Puis ils partirent. Cinq minutes après s’être engagé sur le sentier, il se demanda si c’était une bonne idée .Il passa une main dans ses cheveux, et tourna la tête pour regarder derrière lui. La petite brune le suivait sans difficulté, et lui lançait de temps à autre des œillades pour le moins intéressantes ... Il finit par soupirer, et s'arrêta. Il fallait que ça cesse, tout, les faux espoirs qu'elle entretenait, tout ... Il se mordit la lèvre, sachant qu'il lui ferait plus de mal s'il n'agissait pas ainsi ... Tout, dans les vibrations d'Alice montrait qu'elle ressentait plus que de l'amitié, et lui, qu'avait-il a dire ? Il s'était fait endoctriner de la même manière qu'elle ... Il se haïssait presque, mais il n'avait pas intérêt a rater ce qu'il allait faire, parce qu'après, elle le détesterait tellement qu'elle ne voudrais plus le voir, alors au moins lui laisser un bon souvenir ...Il la pris par les poignet, le regard résolus, et sourit de son air interrogatif . -Désolé ... Et il l'attira contre lui. Le tout ne dura pas plus de trente secondes, ce fut un baiser chaste, sans plus, mais Alice se sentait subitement mieux, parce qu'il avait compris. Il fourra son visage dans ses cheveux lâchés, qu'elle avait laissé retomber en cagues sur ses épaules, elle arrêta de respirer .Quand il se décida à la fixer, elle perdit son beau sourire, face a son air résigné, et las. -Qu'est ce qu'il y a, Eliott ? Je suis nulle hein, c'est ça ? Ou alors tu as compris que...- Non, Alice, ce n'est pas ça ...Un sourire triste lui échappa. -Si seulement ... Alice, ce n'est pas une histoire de toi, ou même de moi, ça dépasse ça ... Je voulais juste que tu le saches ... Et que tu comprennes que malgré tout, c'est recula, les yeux humides, et le regarda avec un air triste. Il déposa un baiser sur son front, et partit, la laissant seule, avec son chagrin, et ses pensées obscures, avec sa toute première peine de coeur ... Et un couteau, soigneusement rangé dans la poche ... Elle le sortit, fit jouer la lame contre son pouce et ressentit une légère douleur quand le sang perla. Elle ressentit aussi une toute autre choses, la sensation d'être vivante, et elle se dit que si elle voulait le ressentir de nouveau, elle devait retenter l'expérience, à plus grande échelle. Elle se sentait lasse, très lasse ... Si retenter signait son arrêt de mort, tant pis ... A quoi bon vivre quand on est rejette ?Elle regarda le manche d'argent incrusté de Saphir, et pris sa décision. Et maintenant, la meilleure chose à faire était d'attendre que le sang s'égoutte, puis se disperse, la laissant inerte, mais avec ce sentiment de vie ... puis la mort. Nuage du Loup♦Apprenti Espion♦Caméléon de PremièreMessages 74Date d'inscription 22/07/2012Feuille de personnageRelations Sujet Re Demande Particulière Lun 7 Jan - 1623 Merci du partage, si vous êtes d'accord, ceci apparaîtra à la gazette du Forum _________________Spoiler WycenInvité

apaise le conflit de ton rire